samedi 13 juin 2009

Le deuxième semestre

Pas de nouvelles depuis février ... bonnes nouvelles :D
Je ne prendrai pas l'excuse du travail, c'était beaucoup plus cool qu'au premier semestre.
J'ai pu sortir tous les mercredi soir avec Xchange. Xchange c'est l'association Erasmus. Chaque semaine ils organisent une soirée avec entrée gratuite (avec la carte Erasmus et/ou étudiante) et des boissons à prix réduit. En général un pub ou un club défois les deux si le bar ne fait pas club.

Pour en revenir aux études.
Le lundi de la reprise je me pose tranquillement (avec 15 min d'avance !!!!) en cours de Business Plan. Le prof n'est jamais venu. Nous avons appris par la suite que le cours n'aurait pas lieu, le prof étant à l'étranger et qu'aucun remplaçant n'a été trouvé.
Pour le cours d'Entrepreneurship & emerging economie, je suis allé aux deux premiers cours. Ca devait être environ une semaine sur deux. Le contenu pouvait être intéressant, mais le projet était de réaliser un jeu pour former des entreprises à la multiculture etc. Je n'ai pas continué ce cours.

J'avais donc au final
Lundi de 9h à 13h : Virtual Reality (4 crédits)
Mardi de 9h à 12h : Early detection of technological innovation potential (4 crédits)
Mercredi de 9h à 12h : High-tech Marketing (4 crédits)
Jeudi de 16h à 19h : Entrepreneurship (4 crédits)
Et surtout mon projet de semestre au VRlab (laboratoire de réalité virtuelle) (12 crédits)

J'ai passé largment plus de temps que prévu au laboratoire. Mais l'ambiance était vraiment sympa et je suis arrivé au terme du projet.

Au niveau du cours de Virtual Reality, j'ai du réalisé un jeu de billard en 3D comptant pour la moitié de ma note.
(Le jeu est plus joli que ça, il est intégré dans une scène de bar avec un jukebox pour la musique etc.)

Pour le cours d'Early detection of technological innovation potential (EDTIP) j'ai eu en projet l'étude des moyens de transport dans les villes dans un futur à moyen terme (30 ans environ) puis un examen que je n'ai pas trop aimé (question sur un bout du film minority report puis un QCM assez vicieu sur le cours).

Pour le cours d'High-tech Marketing, aucun examen. Il falait faire un marketing plan pour un produit que l'on a choisit en groupe de 4, participer pendant le cours et rédiger un document de 3 à 6 pages sur les points clés qu'on a appris pendant le cours.

Mon dernier cours, le cours d'entreprenariat est une histoire à lui tout seul (le cours est ouvert aux gens de HEC Lausanne). Le but du cours était de présenter un business plan d'une startup dans le Hi-tech.
Lors du deuxième cours, on devait venir avec une idée de businnes en tête. Les groupes ont été formés "au hazard" (certaines personnes de HEC ont menti sur leur cursus scolaire, ils se sont fait passé pour des ingénieurs pour être avec plus de potes d'HEC).
Je suis donc tombé avec 4 autres personnes. Un allemand en Erasmus à l'EPFL qui fait une formation d'ingénieur entre le supply chain et les sciences brutes. Deux suisses d'HEC et une méxicaine d'HEC.
Je donne là une opinion très personnelle mais qui va beaucoup compter dans la suite de mon parcours professionel. Je pense sincèrement que les personnes qui étaient avec moi et originaires d'HEC manquent d'une base technique. Un simple exemple sur la réflexion sur l'idée du business.
La proposition des deux suisses d'HEC a été de réaliser un distributeur automatique de sirop (et d'eau). Ils ont eu éventuellement une réflexion intelligente, ils voudraient boire de l'eau avec du sirop au distributeur de boisson à coté du coca zero et du red bull. Donc pourquoi pas une machine pour distribuer du sirop et de l'eau. Et pourquoi pas mettre du sirop et de l'eau dans une canette en alu et la mettre directement à coté des autres boissons ... coût de développement de la machine et fabrication = 0 coût de déploiement = 0 etc. (idée volée à un autre gars d'HEC au passage). Autre idée, faire une société qui envoie les cendres des proches dans l'espace. (domage que ça existe déja ...).
Par contre la demoiselle était vive d'esprit. Elle a dit qu'elle avait toujours du mal avec les chaussures à talon quand elle doit se déplacer vite (courir après le métro etc.). Elle a donc proposé de concevoir des chaussures à talons rétractables. Après une recherche rapide, j'au vu qu'une entreprise le proposait déja et que ça pouvait être difficile d'avoir une chaussure suffisement rigide pour supporter la position haute tout en étant confortable sans talon.
Je ne parlerai pas plus de l'idée développée, ça n'a que peu d'importance.
Je rajouterai qu'il n'est pas forcément facile de faire le lien entre personnes du technique (ingénieurs) et du marketing tant au niveau de la méthode de travail qu'au niveau communication (réponses aux mails après 40 relances pour certains etc.).
En parallèle dans ce cours, nous avons du "jouer" à une simulation en ligne de création de startup et rédiger un rapport. C'était bien foutu comme simulation. Il n'y a pas eu d'examen en plus. J'ai eu 5,5 à la matière.

Au final il me reste deux choses à réaliser lors de ce semestre. La présentation de mon projet de semestre devant les personnes du laboratoire (20 minutes) et l'examen de réalité virtuelle (le cours étant donné par le directeur de mon laboratoire).

Parlons maintenant de ce que je vais faire par la suite, le stage de master (PFE en France).
L'EPFL met à disposition des étudiants une base de données de stages. Il est possible de s'inscrire à 3 propositions par round. Il y a eu 3 rounds. Le problème est que si une des entreprise accepte la candidature, l'étudiant est obligé d'y aller (l'EPFL met sa réputation en jeu, son sérieux blabla).
J'avais vraiment envie de partir en Asie. J'ai essayé deux stages. Le premier chez Microsoft research India. Ils m'ont recontacté un mois après en me disant que du fait de la crise mondiale, ils ne prenaient pas de stagiaire.
J'ai tenté aussi Microsoft research China qui proposait un stage où l'étudiant propose son sujet (la description du stage était écrire en anglais chinois incompréhensible). J'ai donc proposé de travailler dans la télécommunication entre personnes (voip, vidéoconférence etc.) mais ils cherchaient plutôt des gens dans le traitement du signal ... ce que je ne veux plus faire!

Finalement je vais aller tranquillement dans le laboratoire MICA au Vietnam.
Mon projet de master va durer 6 mois (14 septembre 2009 au 12 mars 2010). J'ai demandé deux petites bourses de 700 francs chacunes à l'EPFL pour le départ.
Je fais valider mon stage en france et en suisse et je vais passer les soutenances dans les deux universités.

Enfin bref ... je résume mon semestre en quelques mots : l'EPFL c'est awesome!

J'ai fais 6 mois de cours de plus que mes collègues en France, mais je ne regrêterai jamais mon choix.
Je remmerci très très très chalereusement Yann Labussiere qui m'a aidé pour organiser mon année à l'EPFL et pour ses conseils. Il m'a conseillé de faire le master, il avait raison !
(Je rappelle que suivant le classement de Shangai des universités d'ingénierie et d'informatique, l'EPFL est au 18è rang mondial, 2è au rang européen derrière Cambridge (15è) http://ed.sjtu.edu.cn/ARWU-FIELD2008/ENG2008.htm).
Je ne parlerai même pas des rencontres que j'ai pu faire, des personnes du monde entier, des amis venant des états-unis, de macédoine, d'espagne, de bulgarie etc. Mais bon c'est une expérience à l'étranger, je pense que les personnes allées en Suède à KTH ont eu le même genre d'expérience.

Ah au fait ... si vous avez le choix entre aller 6 mois en Erasmus ou 1 an, n'hésitez pas, restez le plus longtemps possible. Il faut 6 mois pour connaitre l'environnement, s'habituer et à peine commencer à profiter ;).



mardi 17 février 2009

Quelques nouvelles de mes péripéties

Fin du premier semestre et des vacances … Début du second semestre.

Je n'ai pas eu et pas pris le temps d'écrire avant. Les examens étaient intenses tant au niveau de la difficulté qu'au niveau du temps nécessaire pour les révisions.

Résumé des épisodes précédents :

Parti en Suisse à l’EPFL en septembre pour faire un double diplôme en informatique, j’ai passé un premier semestre assez violent avec tous mes cours en anglais (jusque là ça va) donné par des profs sortant des plus grandes écoles (Stanford, MIT, Yale, ETHZ…). Le niveau en maths est élevé, surtout dans les cours obligatoires.

J’ai eu 14 semaines de cours, c’est bref quand on y pense, mais très dense. Les cours ont fini fin décembre. Les deux semaines de vacances de noël ainsi que la première semaine de janvier sont réservées aux révisions. Se suivent 3 semaines d’examens (final exam).
C’est long, surtout quand on n’a que 5 matières à passer, mon 6è examen ayant eu lieu fin décembre. Le plus dure je pense c’est qu’au moment de passer le partiel, cela fait plus d’un mois que vous avez fini le cours. Pas simple de se remettre dans le bain.

Une fois les partiels finis, s’en suive 2 semaines de vacances (ehhh oui …. Encore …). Je pense que c’est la première fois de ma vie que j’aurai préféré reprendre les cours pour finir plus tôt cet été, me disant que ça fait 2 mois que je suis en vacances.
J’ai profité de ce temps pour aller skier 4 jours avec une cinquantaine d’étudiants étrangers, passer un week-end sur Grenoble et avancer mon projet de semestre, un projet de 12 crédits demandant 350h de travail environ que je réalise dans le laboratoire de réalité virtuelle de l’EPFL.

C’est à la fin de la première semaine de vacances que mes notes sont tombées. J’avais très très peur de ne pas valider Information Theory and Coding mais finalement c’est passé. Les notes sont disponibles sur internet, un PDF étant automatiquement généré. J’ai validé tous mes cours, 15 crédits de cours obligatoires, les cours les plus chiants et dures (sur 15 nécessaires) et 16 crédits d’options (sur 27). Il me reste à finir mon projet de Sciences Humaines et Sociales qui est sur toute l’année (6 crédits au total), mon projet de semestre (12 crédits) et 11 crédits de cours divers. Il me restera une fois tout ceci validé mon projet de master (Projet de Fin d’Etude en France).

J’ai fait passé mes notes à mon école d’origine (Grenoble INP ESISAR) afin de faire valider mon semestre en France.


Hier, lundi 16 février, reprise des cours à l’EPFL.

Mon emploie du temps est beaucoup plus relax qu’au premier semestre et les cours que je prends sont tous très intéressants. Je ne suis pas encore sûr des matières que je vais choisir mais cela ressemblera à ça :

Lundi de 8h à 13h : Business plan (3 crédits) for IT services puis Virtual Reality (4 crédits)
Eventuellement Mardi de 9h à 12h : Early detection of technological innovation potential (4 crédits)
Mercredi de 9h à 12h : High-tech Marketing (4 crédits)
Eventuellement Mercredi soir une semaine sur 2 de 16h à 19h : Entrepreneurship & emerging economies (2 crédits)
Jeudi de 16h à 19h : Entrepreneurship (4 crédits)

Les cours que je mets en éventuellement, c’est en fonction de mon humeur, de mon temps, du filling que j’ai avec le prof etc. Je n’ai pas besoin des ces crédits, c’est uniquement pour ma culture si les cours sont intéressants. Je prends au minimum 15 crédits pour assurer mes arrières (une matière en plus), donc 4 cours au total.

Ce second semestre sera donc beaucoup plus intéressant que le premier. Mon planning est plus libre, même si je dois passer beaucoup de temps dans mon labo pour le projet de semestre. J’aurai beaucoup plus de temps pour sortir et voyager.

Enjoy !

vendredi 12 décembre 2008

Ca y est, la Suisse fait partie de l'espace Schengen


La Confédération helvétique a enfin décidée d'intégrer l'espace Schengen, espace de libre circulation des personnes.

Qu'est ce que ça change ? Bah je n'ai plus besoin de passer par la case douane à la gare de Bâles ou sur l'autoroute.... Mais bon en fait cela ne change quasi rien. Je pense qu'ils vont mettre en place de la douane volante comme ça se fait déja en France et puis contrôler les têtes qui ne leurs reviennent pas au hazard.


Une petite publicité de l'UDC le parti d'extrème droite Suisse qui était dans le 20 minutes l'an passé et qui est un peu choquante. Je ne pense pas qu'en France cela serait autorisé. (Je présise que les Français sont des étrangés comme les autres pour l'UDC ...)

Quoi de neuf sous le soleil ? Ou plutôt sous la neige. Bah en fait, énormément de travail. La fin du semestre signifie ici : rendre encore plus de homeworks, on fait encore deux-trois quizz par-ci par là, on mets quelques partiels et on soupoudre de compte rendus de TP et autres projets.

Sinon, cela fait bientôt un mois que j'ai laissé la moto au garage en France. Le métro coute 41 CHF par mois (27 euros environ). Mais j'espère bien aller skier à la place :p. (D'ailleur, le ski en suisse sera l'objet d'un post à venir, il y avait une sortie ski la semaine passée avec l'association étudiante de l'EPFL, et j'y vais 4 jours en février avec les étudiants étrangés. Mais j'en reparlerai.)

Petites remarques en vrac :

Les Suisses sont très honnètes. L'autre jour, il y avait un porte monaie avec encore des pièces dedans mis sur un panneau de coté le long de la route pour que celui qui l'a perdu puisse le retrouver. Il est resté là bien 5 jours et toujours avec son contenu (j'ai vérifié :D).
Les Suisses aiment le cash. 1er décembre, jevais à la poste pour déposer l'argent pour payer le loyer sur le compte de la FMEL (l'association gérant les logements). Une dame devant moi a elle aussi payé quelques factures, et a payé les quelques 3000 euros en cash. Ehhh oui, il n'y a pas de chéquier en Suisse.
Autre chose, en général les personnes ont deux cartes de crédit pour leur compte courant. Une pour les retraits et une (visa ou mastercard en général) pour payer. La première est souvent gratuite.
Le compte UBS est gratuit pour les étudiants de l'EPFL. Mais bon moi j'ai mon compte au Crédit Mutuel en devises Suisses.

Au niveau de la route, les Suisses qui respectent tout (si on dépasse la limitation de vitesse de 25 km/h, c’est 260 CHF (170 euros)) bah ils ne savent pas mettre et ne mettent pas les clignotants dans les ronds points. Ils ne savent pas non plus que pour rentrer dans un rond point c'est un cédez le passage, la plupart font un stop ... et s'en foutent si vous arriver, ils passent quand même. C'est assez dangereux quand vous roulez à moto et que les Suisses vous coupent la route.
Autre chose un peu troublante, le piéton est prioritaire quand il est au niveau d'un passage piéton (même si il n'est pas engagé). Les Suisses s'arrètent donc systématiquement si il y a un piéton qui désire traverser. Cela en devient même dangereux, les voitures pillent devant les piétons qui ne regardent pas avant de s'engager.
Petite chose qui change par rapport à la France, le feu passe par l'orange avant de redevenir vert. Mais bon je ne sais toujours pas si les radars qui sont présent sur énormément de feux vous flashent si on passe à l'orange ...

Vivement les vacances, 14 semaines non stop c'est long, trop long :/.

mercredi 29 octobre 2008

L'EPFL et ses buffets.

A l'epfl, si vous n'avez pas envie de vous faire à manger, il suffit de se promener dans les différents batiments vers 19h-20h le soir....

Hier soir, il y avait un speech pour les nouveaux étudiants de master venant de l'étrangé sur quelques chiffres clés résultants d'une étude en ligne à laquelle on pouvait répondre. Cela avait lieu dans le polydome, un très beau dome en bois.
Après le speech (30 minutes d'un professeur parlant de ses recherches sur descapteurs reliés en Mesh et 10 min sur les chiffres clés), le buffet.
Mais avant de passer au buffet, notons que l'EPFL a reçu 470 millions de $ de fonds publics et 170 millions de fonds privés.

Les petits fours étaients sympa, très bien préparés, domage que je n'ai pas de photos :/, mais c'était très bien fait, de la nourriture directement dans des cuillères, des blinnies, des brochettes... et pour le dessert des éclairs et tartelettes pour le dessert.
Bon il faut le dire, il était moins bien que le précédent (il n'y avait pas de vins blanc, rouge rosé de suisse) et moins de choix au niveaux nourriture.
On a fini de manger vers 19h30, je me suis donc dirigé le ventre plein vers le parking mais en chemin ... un autre buffet. Celui là était plus simples, parts de pizza, fromages suisses, yaourt (suisses) et pommes (suisses??). Bien sur, on a du tester ce qu'il y avait de présent (en bon français). Mathieu en a profité pour faire le plein de yaourts ... moi et sofien avons été plus sage n'en avions ramené que deux chacuns.
Un peu plus loin, au fond du même couloir (qui est long) un stand avec dégustation de vin Suisse. Mais bon je roule donc je ne bois pas ;)... j'ai passé mon tour.

Bref, si vous avez faim à l'epfl, ne vous en faites pas, il y a régulièrement des apéros et des buffets, il faut simplement être au courant.

Ma semaine, la routine qui s'installe

Je commence à prendre mes repères et à avoir un fonctionnement assez prévisible.
C'est cyclique sur deux semaines.
En effet, j'essaye de retourner chez moi en France tous les deux week ends.

Lundi matin, retour de France. Je pars vers 7h d'alsace et j'arrive vers 11H à Laussanne.
Le transport en train coûte 5 euros environ de chez moi à Bâles (1h30) et 29,50 Francs (20 euros) pour aller de Bâles à Lausanne (2h). Pour les deux trajets j'ai 50% de réduction avec la carte 12-25 en france (49 euros) et la carte demi tarif en suisse (150 francs=> 100 euros). Il y a une autre réduction qui peut s'ajouter à la carte demi tarif, ce qui s'appelle la voie 7 (100 Francs supplémentaires): après 7h le soir et jusqu'au dernier, tous les transports sont gratuits. Je ne l'ai pas pris car je ne prends que rarement les transports le soir.
L'autre moyen de transport c'est la moto ou la voiture. Cela coute environ le même prix que le train, il y a 300km à faire, ça dure environ 3h.

Le lundi je commence à 13h. Je mange donc à l'appart. Le soir je travail en général sur le homework d'ITC (information theory and coding), matière que j'ai en séance d'exercice le lendemain. C'est aussi le dernier délai pour rendre l'exercice supplémentaire de DIS (distributed information system).
Le mardi c'est la pire journée. Je fais un 8h-17h. Le matin 3h de DIS avec le nouvel exercice supplémentaire et 4h d'ITC l'après midi. J'en profite pour manger à un des restaurant étudiant du campus avec Sofien et Mathieu. Le soir je finalise le homework d'ITC.
Le mercredi c'est une journée tranquile. Je n'ai que 3h de cours le matin et 1h de 16h à 17h. On va manger et je reste en général à l'epfl pour faire le DIS avec Sofien de 13h à 16h et pour rendre le homework d'ITC dont la dead-line est le jeudi midi.
Le jeudi, j'ai cryptographie et TCP-IP de 10h à 16h non stop.J'ai TP environ une semaine sur deux en TCP-IP, l'autre semaine c'est des exercices. Il faut rendre le TP avant le début du cours. Je n'ai pas le temps de mangé, même si je pourrai prendre un sandwich et le manger à la pause. En général je prends une pomme et je déjeune très bien le matin. Le soir, vers 10h, le nouveau homework d'ITC est disponible sur internet.

Le vendredi, j'ai cryptographie pendant 4h le matin. Il y a régulièrement un petit QCM en débit du cours (parfois le jeudi matin).
A midi, soit je prends le métro pour aller prendre mon train à la gare centrale, soit je rentre à moto à ma résidence pour le week end.
Si je prends le métro, j'ai mon train à 12h45, et je suis chez moi vers 17h pour un week end de repos (avec toujours les homework et révision).
Le week end ou je reste à l'appart, j'en profite pour bosser d'autres choses et pour faire un peu de ménage, de lessives etc.
Pour les lessives, il y a une buanderie dans chaque batiment (10 apparts environ par batiment donc 50 personnes environ). C'est très peu cher. 0,5 à 1,5 euros en fonction du programme de lavage.

J'ai toujours mon ordinateur avec moi, je prends les cours sur l'ordinateur, je commente directement les slides qui sont disponibles sur la page internet du laboratoire du professeur, excepté pour l'ITC qui n'a pas de slides mais un cours magistral avec tout au tableau.
L'intérêt c'est que je peux bosser mes homework partout :D. Je trouve que c'est une bonne méthode ... et vu mon écriture, au moins j'arrive à me relire.

Le fonctionnement des cours et des exams

Ce post est un peu long, il n'y a pas d'image, mais c'est pour expliquer un peu plus comment se passent les exams et comment seront notés les cours ....

Hier j'ai eu mon premier examen à l'EPFL. Le midterm exam d'Information Theory and Coding (des maths avec beaucoup de probabilités).
On est une centaine à suivre ce cours (qui est dans la catégorie obligatoire). C'est un cours réputé difficile car très théorique. En fait, le prof est un docteur de stanford, spécialisé dans ce domaine et nous en met plein la vue ...
Bref, donc premier exam pour moi, exam que je redoutais un peu ... 4h de maths très théoriques sachant que l'an passé ça a été une boucherie (moyenne de 32 points sur 100).
Quand on a découvert la salle que l'on avait, on n'était pas trop content. Pas de tables, des chaises avec des tablettes. Sur cette tablette, on peut poser les 2/3 d'une feuille A4. Donc pour avoir un sujet de 2 pages, la pages de notes que l'on avait le droit d'apporter et la copie sur laquelle on écrit, c'est vraiment pas le must. 4h là dedans ... mais bon ça peut toujours être pire.
Avant d'entrer, vous devez lire votre numéro de place sur la feuille scotché sur la porte.
Lors du partiel, le prof, ou un TA passe. Vous devez donner votre numéro d'étudiant (ou présenter la carte étudiant) et signer la feuille de présence. Vous devez répondre sur vos propres feuilles ou sur des feuilles blanches (sans carreaux) qui sont distribuées. Idem pour le brouillon.
L'examen est surveillé par l'ensemble des TA (qui doivent bien s'ennuyer) et pour ce partiel le prof était présent.

Pour l'exam lui même, cela ressemble pas mal aux exam des années précédentes. Je ne l'ai pas trouvé trop dur, sauf quelques question et un des exercices sur les 5.
Premier exam passé ... le suivant c'est demain ... 2 jours après en cryptographie :// (lui aussi va être assez dur, ces deux matières représentant quasiment la moitié de mes crédits du semestre et chaque midterm comptant pour environ 40% de la note).

Je vais essayer de décrire un peu le système de notation, système très hétérogène:

Pour chaque cours, le professeur est assité de TA (teacher assistant).
Les TA sont chargé de faire les séances d'exercices, les TP et de corriger les copies.
Le professeur est libre de choisir le système de notation pour son cours, juste un partiel final ou aussi un contrôle continu.

En général, il y a un midterm exam en milieu de course qui compte pour 40% de la note et un examen final qui compte pour 50%. Les 10% restant sont des homework, des tp (défois jusqu'à 30% pour comme en tcp/ip), voir des petites interrogation de cours comme pour le cours de cryptographie.

Après les profs font preuvent d'inventivité pour immaginer des systèmes parfois débiles histoire d'étudier en même temps le comportement des étudiants.
Je vais prendre le cas du distributed information system.
Il y a uniquement un partiel final.
Mais chaque semaine, à chaque séance d'exercice, il y a un exercice plus dur, un exercice supplémentaire qui peut être rendu.
Pour le rendre, il faut se rendre sur moodle.epfl.ch dans la section du cours, envoyer notre fichier (pdf) avant la date limite. Après la correction la semaine suivante, il faut demander aux TA de corriger notre copie, si on considère que l'on a juste. Si c'est le cas, on a 6/6. Sinon, au bout de 2 fois, on est dégagé du système.
Ces devoirs supplémentaires peuvent compter jusqu'à 40% de la note.
Comment ? En fait, il y a une grille disant que si tu es le seul à avoir réussi l'exercice, ta copie comptera pour 40% de ta matière, donc 40% avec un 6 (20/20).
Par contre, plus de personnes rendent, moins cela compte... 2 personnes 20% 3 personnes 12% ... 9 personnes 4%.
En gros, si tu bosses seul, tu maximises tes chances d'avoir un % plus important ... mais bon j'estime qu'il vaut mieu faire le travail en groupe, comprendre tous les exercices (ce qui sera très utile pour le partiel) et assurer 4% à chaque fois.
Nous en sommes au 6è exercices, j'ai eu 3 fois la bonne réponse et j'attends la note de la 4è (qui était beaucoup plus difficile) et la 5è j'ai la bonne réponse donc ça ne posera pas de problème.
Au total j'espère donc avoir déja 24% de ma note finale ... voir plus.
Je travaille chaque semaine avec Sofien, un autre étudiant français qui était déja l'an passé en erasmus, il vient de l'ESIEE Paris et fait comme moi le master informatique ici. (Sauf que lui a déja 60 crédits de l'erasmus de l'an passé, mais doit faire un semestre en plus pour faire les 15 crédits de cours chiants (obligatoires)).
Bref, on forme un bon binôme, et on arrive à résoudre sans trop de mal les problèmes tordus qui nous sont posés. Pourvu que ça dure.

Pour la note de cryptographie, la formule est encore plus tordue...
Parfois, on a des petites interrogations écrites sous forme de QCM (10 questions, si tu es là tu as au moins 1, si tu réponds bien tu as + 0,5 si tu réponds faux -0,5).
Ne sont gardé que les deux tiers meilleurs QCM.
Il y a un midterm.
Notons "moyenne contrôle continu" la moyenne entre "les meilleurs QCM" et le midterm
La note finale c'est la note maximale entre :
- la note de l'examen final
- le minimum entre :
- la note de l'examen final + 1
- la moyenne entre la note de l'examen final et la "moyenne contrôle continu"
Vous avez suivi ? Non ?... Pour résumer, si vous avez moins de 3 à l'examen final, vous n'avez pas 4 et donc pas la matière. Si vous avez entre 3 et 4, vous avez une chance. Si vous avez au dessus de 4, c'est bon :D.

Il y a beaucoup de travail personnel, pour certaines matières, des papiers (publications) à lire, pour d'autres des homework (en information theory and coding, on doit rendre un homework par semaine, un homework prenant plusieurs heures à faire (je pense que 5 heures est une bonne moyenne). Au final ces homeworks compteront pour 10% de la note .. donc même pas 1% par homework :////).
En TCP/IP, j'ai un midterm dans une dixaine de jours et les TP sont notés. Les TP sonts longs, mais assez simples. Il faut répondre sur le sujet (une vingtaine de pages en général). On est très guidé par le sujet tout le long du TP.... je trouve que c'est plus une découverte, un survol, qu'un vrai travail pratique comme l'on avait en france.
Par contre dans d'autres matières, il y a de gros projets à rendre. Je n'ai pas choisi un cours sur du peer to peer car on avait 4 semaines pour faire un logiciel type bittorent avec une librairie fournie en C++, plus chaque semaine une publication à critiquer et à rendre, plus un projet sur tout le long du cours etc.

jeudi 9 octobre 2008

Les cours à l'EPFL


Le système scolaire Suisse

En Suisse, les copies sont notés sur 6 (et non pas sur 20!). Il faut 4 pour valider la matière à l'université. Vous avez au moins 1 si vous vous présentez à l'examen, 0 sinon.


La maturité

En suisse, il n'y a pas de bac. Mais ils passent leur maturité (à 18 ans).
Maturité suisse
L’examen de Maturité Suisse est un diplôme de fin d’études secondaires qui s’obtient au bout de 13 années d’études et qui ouvre les portes de toutes les universités. Ils ont des matières scientifiques, des langues et des options, un peu comme au bac.
La grosse différence c'est que cet examen n'est pas nationnal. Il y en a des cantonal et des fédérales (en gros, chaque lycée fait le sien ou alors pour les lycées privés, ils font quelque chose de plus global).
Le niveau n'est donc pas équivalent en fonction des écoles d'origines ...


Le bachelor

Avec leur Matu, les Suisses peuvent entrer comment ils veulent dans les universités, par exemple à l'EPFL pour faire un bachelor. (à condition d'avoir fait leur service militaire qui dure plusieurs mois ... donc en gros pour les gars, ils ont un an entre l'obtention de leur matu et l'entrée à l'université). Dès l'entrée, l'étudiant choisie sa filière.
A l'EPFL c'est très vaste : physique, mathématique, informatique, biologie, sciences sociales, architecture, matériaux, mécanique etc.
Pour les Français, il faut avoir un bac (scientifique uniquement ?) avec une mention bien (14/20) pour entrer à l'EPFL. Comme pour les Suisse, le choix de la filière se fait dans les premières semaines de cours avec la possibilité de changer d'avis dans les deux premières semaines. (Un ami voulait faire de la physique, puis des matériaux et finalement a choisi architecture ...).

Le Bachelor se fait en 3 ans. Il y a énormément d'échec (+ de 50% la première année) et il y a très très peu de personnes qui réussissent à faire le bachelor en 3 ans.
Un exemple, un français en master avec moi est entré à l'EPFL après un bac Français. Il a effectué sa première année de bachelor en mécanique. Il l'a loupé et la refaite. Il est passé en deuxième année. Il a loupé sa deuxième année. Il a donc redoublé mais a subit un deuxième échec. La règle dans ce cas est simple : il est interdit de louper deux fois la même année => il a fait 4 ans pour rien !. Il est partit à genève à l'unil pour faire un bachelor en informatique et est revenu cette année.
Pour les personnes en 3è année de bachelor, la règle est simple ... partir faire son année à l'étrangé (en suède à KTH par exemple) pour passer une année cool sans trop de boulot (véridique).

Le master

Après avoir enfin obtenu le précieu bachelor de l'EPFL ou d'ailleur, vous pouvez entrer en master.
Le bon plan c'est de venir d'une autre université avec des bonnes notes pour entrer en master à l'EPFL, un master très très réputé.
Dans le master, je ne sais pas si il y a 50% de suisses. Il y a pas mal de français, 15% je pense, et beaucoup de personnes d'autres pays : bulgarie, roumanie, chine, pakistan, inde, vietnam, canada, usa, amérique du sud ...
Les masters se font en deux ans (120 crédits) sauf le master informatique qui peut se faire en 90 crédits (un an et demi) si il se fait sans spécialisation et sans mineur.

Pour un master, il faut choisir des cours parmis une liste de cours obligatoires, d'autres cours parmis une liste d'option (~70 cours disponibles pour l'informatique) et éventuellement des cours dans une des spécialisation. Il y a un projet de semestre à réaliser (12 crédits) et un projet de master (équivalent du Projet de Fin d'Etude) qui vaut 30 crédits. Il faut également faire un projet SHS qui dure un an et qui vaut 6 crédits. Je reviendrai plus tard sur ces différents projets.

Pour le master informatique, il faut 15 crédits ECTS dans les cours obligatoires.
Il faut 27 crédits dans des options, et éventuellement 30 crédits dans une spécialisation ou dans le mineur en management et entreprenariat.
(pour le master en réseau de communication, il faut avoir 120 crédits, avec quasiment les même cours qu'en informatique, mais il faut ogligatoirement faire une spé ou prendre le mineur ...)

En gros, pour faire un master vous faites votre programme à la carte. Ce n'est pas facile, car vous devez respecter une multitude de règles, faire attention aux prérequis et bien vérifier qu'aucune matière ne se chevauche.

Le PHD

Un PHD c'est un doctorat... il faut être très bon à l'EPFL pour passer un doctorat. Je ne sais pas encore beaucoup de choses là dessus car cela ne m'intéresse pas du tout. Je sais que les doctorant doivent faire 30 crédits de cours durant leur formation qui dure en général 3 ou 4 ans et qu'il ne sont pas obligé d'avoir un vrai sujet de thèse... Bref, c'est très vague pour moi.


Le choix des cours à l'EPFL

Voici la liste des cours pour le master SIN (informatique) http://ic.epfl.ch/page57856.html
Le groupe 1 c'est les cours obligatoires (15 crédits à prendre)
Le groupe 2 c'est les options
Il y a des spécialisation mais moi je m'en fiche.
Au début de l'année, on a deux semaines pour choisir les cours, aller dans les amphis et voir le cours. Mais bon chaque prof commence son cours, donc il vaut mieu faire son choix très rapidement. Pour le 3 octobre, vous devez être inscrit en ligne aux cours.

Je fais mon master en deux semestres de cours. Les cours obligatoires c'est en gros les cours que personne ne veut prendre, c'est des cours compliqués avec beaucoup de monde dans les amphis et beaucoup de travail à la maison (homework).
Je dois faire durant ces deux semestre le projet SHS. Le projet SHS (sciences humaines et sociales) c'est une matière où vous faites quelque chose qui n'a rien à voir avec votre section de master.
J'ai choisi de le faire en management et entreprenariat. Par groupe de 4 à 6 durant les deux semestre, on va devoir auditer une entreprise et faire un rapport et une présentation là dessus.
Je dois faire un projet de semestre (18h par semaine pendant un semestre pour 12 crédits). J'ai décidé de le faire durant le deuxième semestre. Ce projet porte sur un sujet et est réalisé dans un des laboratoires de l'école. Il est possible de choisir un sujet parmis ceux proposés ou de proposer son propre sujet.
Exemple de sujets réalisés par des amis l'an passé :
- Moteur de rendu de terrain en 3D
- Télécommande bluetooth avec écran couleur avec affichage de la playlist pour commander le lecteur multimédia sur l'ordinateur.

Je pense proposer mon propre sujet, mais je n'en suis pas encore là, on en reparlera plus tard.

Je dois faire 15 crédits parmis les cours obligatoires ... j'ai pris en cours :
Algorithme Distribué, Systèmes d'information distribués et Théorie de l'information et des codes, ce qui me fait les 15 crédits.
Pourquoi tous les cours obligatoires immédiatement ? Parce que théorie de l'information et des codes j'en ai déja fait un peu ... même si là c'est largement plus poussé, et parce que ça me permet de ne plus faire de cours obligatoires au second semestre...

Mon projet ensuite est simple : faire des choses intéressantes.
J'ai envie de faire du commerce et du management. Donc je vais prendre le maximum de cours dans ces domaines. Sauf que je suis limité à 12 crédits max dans des domaines non techniques...
Il y a un cours de business plan sur 3 crédits qui n'est pas considéré comme non technique.
Donc je peux prendre 15 crédits dans du management & business.
Il me reste donc à prendre 12 crédits dans les options techniques.

J'ai choisi de prendre TCP/IP avancé pour 5 crédits (car j'ai de très bonnes bases en réseau).
J'ai pris cryptographie pour 7 crédits, un peu par obligation (car à l'ESISAR on a un cours de crypto).J'ai pris aussi dans ce semestre un cours d'e-business pour 4 crédits.
Je fais donc 15 ECTS (obligatoires) + 12 ECTS (options) + 3 (projet SHS) + 4 (hors cursus) = 34 crédits ECTS.

Ce qui fait que pour le prochain semestre, je peux prendre en cours uniquement business plan, et 2 cours hors cursus en management & business. J'aurai aussi la suite du projet SHS et le projet de semestre. Cela me fera 26 crédits (si tout va bien et que j'ai réussi tous mes cours au semestre 1 !!).

Bref, si tout se passe bien, j'aurai un second semestre plus tranquil et plus intéressant...

Mon emploi du temps pour le premier semestre


Fonctionnement des cours

Un cours dure 2 heures. En fait c'est deux fois 45 minutes avec 15 minutes de pause entre les deux parties.
En général les cours sont composés d'une partie appelée "lecture", c'est à dire un cours magistral et de sessions d'exercices.
Les cours sont sous formes de slides disponibles sur internet et sont dispensés par le professeur.
Pour les exercices, le prof n'est en général pas là. Une feuille avec des exercices est distribué et il y a des TA (teacher assistant) qui passent entre les rangs quand il ya des question.
Les solutions sont disponibles la semaine suivante sur internet.


Commentaires divers en vrac

- Les cours se font tous en anglais, certains profs acceptant pour les examens que les copies soient rédigés en français ou en anglais.
- Le niveau des cours est plus élevé qu'en France. Je pense qu'il y a plusieurs raisons à ça. La première est que les personnes sont très spécialisés dans leur domaine. Donc les profs vont très rapidement très profondément dans les détails. Ensuite, je pense qu'ils attendent un travail personnel beaucoup plus important que de là ou je viens, surtout que rien ne nous encourage à travailler en groupe. Personnellement, je travail très régulièrement avec un groupe d'étudiant (Français en général) qui ont eux aussi l'habitude de faire du travail en groupe. Cela nous permet d'apprendre beaucoup plus rapidement et de finir nos homework dans les temps. (1 par semaine par matière, excepté pour certaines matières où l'on n'a pas besoin de les rendres).
- A l'EPFL il y a environ 20% de filles. Elles sont concentrés dans les filières sociales, de la bio (où elles sont majoritaires !!) et en architecture.
- Je ne pense pas que ce soit un bon système pour les sessions d'exercices, les TA étant souvent mauvais !! (c'est des doctorants ou des anciens élèves ayant très bien réussi la matière les années précédentes).