mercredi 29 octobre 2008
L'EPFL et ses buffets.
Hier soir, il y avait un speech pour les nouveaux étudiants de master venant de l'étrangé sur quelques chiffres clés résultants d'une étude en ligne à laquelle on pouvait répondre. Cela avait lieu dans le polydome, un très beau dome en bois.
Après le speech (30 minutes d'un professeur parlant de ses recherches sur descapteurs reliés en Mesh et 10 min sur les chiffres clés), le buffet.
Mais avant de passer au buffet, notons que l'EPFL a reçu 470 millions de $ de fonds publics et 170 millions de fonds privés.
Les petits fours étaients sympa, très bien préparés, domage que je n'ai pas de photos :/, mais c'était très bien fait, de la nourriture directement dans des cuillères, des blinnies, des brochettes... et pour le dessert des éclairs et tartelettes pour le dessert.
Bon il faut le dire, il était moins bien que le précédent (il n'y avait pas de vins blanc, rouge rosé de suisse) et moins de choix au niveaux nourriture.
On a fini de manger vers 19h30, je me suis donc dirigé le ventre plein vers le parking mais en chemin ... un autre buffet. Celui là était plus simples, parts de pizza, fromages suisses, yaourt (suisses) et pommes (suisses??). Bien sur, on a du tester ce qu'il y avait de présent (en bon français). Mathieu en a profité pour faire le plein de yaourts ... moi et sofien avons été plus sage n'en avions ramené que deux chacuns.
Un peu plus loin, au fond du même couloir (qui est long) un stand avec dégustation de vin Suisse. Mais bon je roule donc je ne bois pas ;)... j'ai passé mon tour.
Bref, si vous avez faim à l'epfl, ne vous en faites pas, il y a régulièrement des apéros et des buffets, il faut simplement être au courant.
Ma semaine, la routine qui s'installe
C'est cyclique sur deux semaines.
En effet, j'essaye de retourner chez moi en France tous les deux week ends.
Lundi matin, retour de France. Je pars vers 7h d'alsace et j'arrive vers 11H à Laussanne.
Le transport en train coûte 5 euros environ de chez moi à Bâles (1h30) et 29,50 Francs (20 euros) pour aller de Bâles à Lausanne (2h). Pour les deux trajets j'ai 50% de réduction avec la carte 12-25 en france (49 euros) et la carte demi tarif en suisse (150 francs=> 100 euros). Il y a une autre réduction qui peut s'ajouter à la carte demi tarif, ce qui s'appelle la voie 7 (100 Francs supplémentaires): après 7h le soir et jusqu'au dernier, tous les transports sont gratuits. Je ne l'ai pas pris car je ne prends que rarement les transports le soir.
L'autre moyen de transport c'est la moto ou la voiture. Cela coute environ le même prix que le train, il y a 300km à faire, ça dure environ 3h.
Le lundi je commence à 13h. Je mange donc à l'appart. Le soir je travail en général sur le homework d'ITC (information theory and coding), matière que j'ai en séance d'exercice le lendemain. C'est aussi le dernier délai pour rendre l'exercice supplémentaire de DIS (distributed information system).
Le mardi c'est la pire journée. Je fais un 8h-17h. Le matin 3h de DIS avec le nouvel exercice supplémentaire et 4h d'ITC l'après midi. J'en profite pour manger à un des restaurant étudiant du campus avec Sofien et Mathieu. Le soir je finalise le homework d'ITC.
Le mercredi c'est une journée tranquile. Je n'ai que 3h de cours le matin et 1h de 16h à 17h. On va manger et je reste en général à l'epfl pour faire le DIS avec Sofien de 13h à 16h et pour rendre le homework d'ITC dont la dead-line est le jeudi midi.
Le jeudi, j'ai cryptographie et TCP-IP de 10h à 16h non stop.J'ai TP environ une semaine sur deux en TCP-IP, l'autre semaine c'est des exercices. Il faut rendre le TP avant le début du cours. Je n'ai pas le temps de mangé, même si je pourrai prendre un sandwich et le manger à la pause. En général je prends une pomme et je déjeune très bien le matin. Le soir, vers 10h, le nouveau homework d'ITC est disponible sur internet.
Le vendredi, j'ai cryptographie pendant 4h le matin. Il y a régulièrement un petit QCM en débit du cours (parfois le jeudi matin).
A midi, soit je prends le métro pour aller prendre mon train à la gare centrale, soit je rentre à moto à ma résidence pour le week end.
Si je prends le métro, j'ai mon train à 12h45, et je suis chez moi vers 17h pour un week end de repos (avec toujours les homework et révision).
Le week end ou je reste à l'appart, j'en profite pour bosser d'autres choses et pour faire un peu de ménage, de lessives etc.
Pour les lessives, il y a une buanderie dans chaque batiment (10 apparts environ par batiment donc 50 personnes environ). C'est très peu cher. 0,5 à 1,5 euros en fonction du programme de lavage.
J'ai toujours mon ordinateur avec moi, je prends les cours sur l'ordinateur, je commente directement les slides qui sont disponibles sur la page internet du laboratoire du professeur, excepté pour l'ITC qui n'a pas de slides mais un cours magistral avec tout au tableau.
L'intérêt c'est que je peux bosser mes homework partout :D. Je trouve que c'est une bonne méthode ... et vu mon écriture, au moins j'arrive à me relire.
Le fonctionnement des cours et des exams
Hier j'ai eu mon premier examen à l'EPFL. Le midterm exam d'Information Theory and Coding (des maths avec beaucoup de probabilités).
On est une centaine à suivre ce cours (qui est dans la catégorie obligatoire). C'est un cours réputé difficile car très théorique. En fait, le prof est un docteur de stanford, spécialisé dans ce domaine et nous en met plein la vue ...
Bref, donc premier exam pour moi, exam que je redoutais un peu ... 4h de maths très théoriques sachant que l'an passé ça a été une boucherie (moyenne de 32 points sur 100).
Quand on a découvert la salle que l'on avait, on n'était pas trop content. Pas de tables, des chaises avec des tablettes. Sur cette tablette, on peut poser les 2/3 d'une feuille A4. Donc pour avoir un sujet de 2 pages, la pages de notes que l'on avait le droit d'apporter et la copie sur laquelle on écrit, c'est vraiment pas le must. 4h là dedans ... mais bon ça peut toujours être pire.
Avant d'entrer, vous devez lire votre numéro de place sur la feuille scotché sur la porte.
Lors du partiel, le prof, ou un TA passe. Vous devez donner votre numéro d'étudiant (ou présenter la carte étudiant) et signer la feuille de présence. Vous devez répondre sur vos propres feuilles ou sur des feuilles blanches (sans carreaux) qui sont distribuées. Idem pour le brouillon.
L'examen est surveillé par l'ensemble des TA (qui doivent bien s'ennuyer) et pour ce partiel le prof était présent.
Pour l'exam lui même, cela ressemble pas mal aux exam des années précédentes. Je ne l'ai pas trouvé trop dur, sauf quelques question et un des exercices sur les 5.
Premier exam passé ... le suivant c'est demain ... 2 jours après en cryptographie :// (lui aussi va être assez dur, ces deux matières représentant quasiment la moitié de mes crédits du semestre et chaque midterm comptant pour environ 40% de la note).
Je vais essayer de décrire un peu le système de notation, système très hétérogène:
Pour chaque cours, le professeur est assité de TA (teacher assistant).
Les TA sont chargé de faire les séances d'exercices, les TP et de corriger les copies.
Le professeur est libre de choisir le système de notation pour son cours, juste un partiel final ou aussi un contrôle continu.
En général, il y a un midterm exam en milieu de course qui compte pour 40% de la note et un examen final qui compte pour 50%. Les 10% restant sont des homework, des tp (défois jusqu'à 30% pour comme en tcp/ip), voir des petites interrogation de cours comme pour le cours de cryptographie.
Après les profs font preuvent d'inventivité pour immaginer des systèmes parfois débiles histoire d'étudier en même temps le comportement des étudiants.
Je vais prendre le cas du distributed information system.
Il y a uniquement un partiel final.
Mais chaque semaine, à chaque séance d'exercice, il y a un exercice plus dur, un exercice supplémentaire qui peut être rendu.
Pour le rendre, il faut se rendre sur moodle.epfl.ch dans la section du cours, envoyer notre fichier (pdf) avant la date limite. Après la correction la semaine suivante, il faut demander aux TA de corriger notre copie, si on considère que l'on a juste. Si c'est le cas, on a 6/6. Sinon, au bout de 2 fois, on est dégagé du système.
Ces devoirs supplémentaires peuvent compter jusqu'à 40% de la note.
Comment ? En fait, il y a une grille disant que si tu es le seul à avoir réussi l'exercice, ta copie comptera pour 40% de ta matière, donc 40% avec un 6 (20/20).
Par contre, plus de personnes rendent, moins cela compte... 2 personnes 20% 3 personnes 12% ... 9 personnes 4%.
En gros, si tu bosses seul, tu maximises tes chances d'avoir un % plus important ... mais bon j'estime qu'il vaut mieu faire le travail en groupe, comprendre tous les exercices (ce qui sera très utile pour le partiel) et assurer 4% à chaque fois.
Nous en sommes au 6è exercices, j'ai eu 3 fois la bonne réponse et j'attends la note de la 4è (qui était beaucoup plus difficile) et la 5è j'ai la bonne réponse donc ça ne posera pas de problème.
Au total j'espère donc avoir déja 24% de ma note finale ... voir plus.
Je travaille chaque semaine avec Sofien, un autre étudiant français qui était déja l'an passé en erasmus, il vient de l'ESIEE Paris et fait comme moi le master informatique ici. (Sauf que lui a déja 60 crédits de l'erasmus de l'an passé, mais doit faire un semestre en plus pour faire les 15 crédits de cours chiants (obligatoires)).
Bref, on forme un bon binôme, et on arrive à résoudre sans trop de mal les problèmes tordus qui nous sont posés. Pourvu que ça dure.
Pour la note de cryptographie, la formule est encore plus tordue...
Parfois, on a des petites interrogations écrites sous forme de QCM (10 questions, si tu es là tu as au moins 1, si tu réponds bien tu as + 0,5 si tu réponds faux -0,5).
Ne sont gardé que les deux tiers meilleurs QCM.
Il y a un midterm.
Notons "moyenne contrôle continu" la moyenne entre "les meilleurs QCM" et le midterm
La note finale c'est la note maximale entre :
- la note de l'examen final
- le minimum entre :
- la note de l'examen final + 1
- la moyenne entre la note de l'examen final et la "moyenne contrôle continu"
Vous avez suivi ? Non ?... Pour résumer, si vous avez moins de 3 à l'examen final, vous n'avez pas 4 et donc pas la matière. Si vous avez entre 3 et 4, vous avez une chance. Si vous avez au dessus de 4, c'est bon :D.
Il y a beaucoup de travail personnel, pour certaines matières, des papiers (publications) à lire, pour d'autres des homework (en information theory and coding, on doit rendre un homework par semaine, un homework prenant plusieurs heures à faire (je pense que 5 heures est une bonne moyenne). Au final ces homeworks compteront pour 10% de la note .. donc même pas 1% par homework :////).
En TCP/IP, j'ai un midterm dans une dixaine de jours et les TP sont notés. Les TP sonts longs, mais assez simples. Il faut répondre sur le sujet (une vingtaine de pages en général). On est très guidé par le sujet tout le long du TP.... je trouve que c'est plus une découverte, un survol, qu'un vrai travail pratique comme l'on avait en france.
Par contre dans d'autres matières, il y a de gros projets à rendre. Je n'ai pas choisi un cours sur du peer to peer car on avait 4 semaines pour faire un logiciel type bittorent avec une librairie fournie en C++, plus chaque semaine une publication à critiquer et à rendre, plus un projet sur tout le long du cours etc.
jeudi 9 octobre 2008
Les cours à l'EPFL
En Suisse, les copies sont notés sur 6 (et non pas sur 20!). Il faut 4 pour valider la matière à l'université. Vous avez au moins 1 si vous vous présentez à l'examen, 0 sinon.
La maturité
En suisse, il n'y a pas de bac. Mais ils passent leur maturité (à 18 ans).
Maturité suisse
L’examen de Maturité Suisse est un diplôme de fin d’études secondaires qui s’obtient au bout de 13 années d’études et qui ouvre les portes de toutes les universités. Ils ont des matières scientifiques, des langues et des options, un peu comme au bac.
La grosse différence c'est que cet examen n'est pas nationnal. Il y en a des cantonal et des fédérales (en gros, chaque lycée fait le sien ou alors pour les lycées privés, ils font quelque chose de plus global).
Le niveau n'est donc pas équivalent en fonction des écoles d'origines ...
Le bachelor
Avec leur Matu, les Suisses peuvent entrer comment ils veulent dans les universités, par exemple à l'EPFL pour faire un bachelor. (à condition d'avoir fait leur service militaire qui dure plusieurs mois ... donc en gros pour les gars, ils ont un an entre l'obtention de leur matu et l'entrée à l'université). Dès l'entrée, l'étudiant choisie sa filière.
A l'EPFL c'est très vaste : physique, mathématique, informatique, biologie, sciences sociales, architecture, matériaux, mécanique etc.
Pour les Français, il faut avoir un bac (scientifique uniquement ?) avec une mention bien (14/20) pour entrer à l'EPFL. Comme pour les Suisse, le choix de la filière se fait dans les premières semaines de cours avec la possibilité de changer d'avis dans les deux premières semaines. (Un ami voulait faire de la physique, puis des matériaux et finalement a choisi architecture ...).
Le Bachelor se fait en 3 ans. Il y a énormément d'échec (+ de 50% la première année) et il y a très très peu de personnes qui réussissent à faire le bachelor en 3 ans.
Un exemple, un français en master avec moi est entré à l'EPFL après un bac Français. Il a effectué sa première année de bachelor en mécanique. Il l'a loupé et la refaite. Il est passé en deuxième année. Il a loupé sa deuxième année. Il a donc redoublé mais a subit un deuxième échec. La règle dans ce cas est simple : il est interdit de louper deux fois la même année => il a fait 4 ans pour rien !. Il est partit à genève à l'unil pour faire un bachelor en informatique et est revenu cette année.
Pour les personnes en 3è année de bachelor, la règle est simple ... partir faire son année à l'étrangé (en suède à KTH par exemple) pour passer une année cool sans trop de boulot (véridique).
Le master
Après avoir enfin obtenu le précieu bachelor de l'EPFL ou d'ailleur, vous pouvez entrer en master.
Le bon plan c'est de venir d'une autre université avec des bonnes notes pour entrer en master à l'EPFL, un master très très réputé.
Dans le master, je ne sais pas si il y a 50% de suisses. Il y a pas mal de français, 15% je pense, et beaucoup de personnes d'autres pays : bulgarie, roumanie, chine, pakistan, inde, vietnam, canada, usa, amérique du sud ...
Les masters se font en deux ans (120 crédits) sauf le master informatique qui peut se faire en 90 crédits (un an et demi) si il se fait sans spécialisation et sans mineur.
Pour un master, il faut choisir des cours parmis une liste de cours obligatoires, d'autres cours parmis une liste d'option (~70 cours disponibles pour l'informatique) et éventuellement des cours dans une des spécialisation. Il y a un projet de semestre à réaliser (12 crédits) et un projet de master (équivalent du Projet de Fin d'Etude) qui vaut 30 crédits. Il faut également faire un projet SHS qui dure un an et qui vaut 6 crédits. Je reviendrai plus tard sur ces différents projets.
Pour le master informatique, il faut 15 crédits ECTS dans les cours obligatoires.
Il faut 27 crédits dans des options, et éventuellement 30 crédits dans une spécialisation ou dans le mineur en management et entreprenariat.
(pour le master en réseau de communication, il faut avoir 120 crédits, avec quasiment les même cours qu'en informatique, mais il faut ogligatoirement faire une spé ou prendre le mineur ...)
En gros, pour faire un master vous faites votre programme à la carte. Ce n'est pas facile, car vous devez respecter une multitude de règles, faire attention aux prérequis et bien vérifier qu'aucune matière ne se chevauche.
Le PHD
Un PHD c'est un doctorat... il faut être très bon à l'EPFL pour passer un doctorat. Je ne sais pas encore beaucoup de choses là dessus car cela ne m'intéresse pas du tout. Je sais que les doctorant doivent faire 30 crédits de cours durant leur formation qui dure en général 3 ou 4 ans et qu'il ne sont pas obligé d'avoir un vrai sujet de thèse... Bref, c'est très vague pour moi.
Le choix des cours à l'EPFL
Voici la liste des cours pour le master SIN (informatique) http://ic.epfl.ch/page57856.html
Le groupe 1 c'est les cours obligatoires (15 crédits à prendre)
Le groupe 2 c'est les options
Il y a des spécialisation mais moi je m'en fiche.
Je fais mon master en deux semestres de cours. Les cours obligatoires c'est en gros les cours que personne ne veut prendre, c'est des cours compliqués avec beaucoup de monde dans les amphis et beaucoup de travail à la maison (homework).
Je dois faire durant ces deux semestre le projet SHS. Le projet SHS (sciences humaines et sociales) c'est une matière où vous faites quelque chose qui n'a rien à voir avec votre section de master.
J'ai choisi de le faire en management et entreprenariat. Par groupe de 4 à 6 durant les deux semestre, on va devoir auditer une entreprise et faire un rapport et une présentation là dessus.
Je dois faire un projet de semestre (18h par semaine pendant un semestre pour 12 crédits). J'ai décidé de le faire durant le deuxième semestre. Ce projet porte sur un sujet et est réalisé dans un des laboratoires de l'école. Il est possible de choisir un sujet parmis ceux proposés ou de proposer son propre sujet.
Exemple de sujets réalisés par des amis l'an passé :
- Moteur de rendu de terrain en 3D
- Télécommande bluetooth avec écran couleur avec affichage de la playlist pour commander le lecteur multimédia sur l'ordinateur.
Je pense proposer mon propre sujet, mais je n'en suis pas encore là, on en reparlera plus tard.
Je dois faire 15 crédits parmis les cours obligatoires ... j'ai pris en cours :
Algorithme Distribué, Systèmes d'information distribués et Théorie de l'information et des codes, ce qui me fait les 15 crédits.
Pourquoi tous les cours obligatoires immédiatement ? Parce que théorie de l'information et des codes j'en ai déja fait un peu ... même si là c'est largement plus poussé, et parce que ça me permet de ne plus faire de cours obligatoires au second semestre...
Mon projet ensuite est simple : faire des choses intéressantes.
J'ai envie de faire du commerce et du management. Donc je vais prendre le maximum de cours dans ces domaines. Sauf que je suis limité à 12 crédits max dans des domaines non techniques...
Il y a un cours de business plan sur 3 crédits qui n'est pas considéré comme non technique.
Donc je peux prendre 15 crédits dans du management & business.
Il me reste donc à prendre 12 crédits dans les options techniques.
J'ai choisi de prendre TCP/IP avancé pour 5 crédits (car j'ai de très bonnes bases en réseau).
J'ai pris cryptographie pour 7 crédits, un peu par obligation (car à l'ESISAR on a un cours de crypto).J'ai pris aussi dans ce semestre un cours d'e-business pour 4 crédits.
Je fais donc 15 ECTS (obligatoires) + 12 ECTS (options) + 3 (projet SHS) + 4 (hors cursus) = 34 crédits ECTS.
Ce qui fait que pour le prochain semestre, je peux prendre en cours uniquement business plan, et 2 cours hors cursus en management & business. J'aurai aussi la suite du projet SHS et le projet de semestre. Cela me fera 26 crédits (si tout va bien et que j'ai réussi tous mes cours au semestre 1 !!).
Bref, si tout se passe bien, j'aurai un second semestre plus tranquil et plus intéressant...
Mon emploi du temps pour le premier semestre
Fonctionnement des cours
Un cours dure 2 heures. En fait c'est deux fois 45 minutes avec 15 minutes de pause entre les deux parties.
En général les cours sont composés d'une partie appelée "lecture", c'est à dire un cours magistral et de sessions d'exercices.
Les cours sont sous formes de slides disponibles sur internet et sont dispensés par le professeur.
Pour les exercices, le prof n'est en général pas là. Une feuille avec des exercices est distribué et il y a des TA (teacher assistant) qui passent entre les rangs quand il ya des question.
Les solutions sont disponibles la semaine suivante sur internet.
Commentaires divers en vrac
- Les cours se font tous en anglais, certains profs acceptant pour les examens que les copies soient rédigés en français ou en anglais.
- Le niveau des cours est plus élevé qu'en France. Je pense qu'il y a plusieurs raisons à ça. La première est que les personnes sont très spécialisés dans leur domaine. Donc les profs vont très rapidement très profondément dans les détails. Ensuite, je pense qu'ils attendent un travail personnel beaucoup plus important que de là ou je viens, surtout que rien ne nous encourage à travailler en groupe. Personnellement, je travail très régulièrement avec un groupe d'étudiant (Français en général) qui ont eux aussi l'habitude de faire du travail en groupe. Cela nous permet d'apprendre beaucoup plus rapidement et de finir nos homework dans les temps. (1 par semaine par matière, excepté pour certaines matières où l'on n'a pas besoin de les rendres).
- A l'EPFL il y a environ 20% de filles. Elles sont concentrés dans les filières sociales, de la bio (où elles sont majoritaires !!) et en architecture.
- Je ne pense pas que ce soit un bon système pour les sessions d'exercices, les TA étant souvent mauvais !! (c'est des doctorants ou des anciens élèves ayant très bien réussi la matière les années précédentes).
mercredi 8 octobre 2008
Longue absence du blog ... mise à jour
Je n'ai pas trop d'excuse, j'ai récupéré mon pc ce week end en france (7 jours du lundi au lundi pour changer la carte mère en pologne, ordi cherché et rapporté par UPS ... enjoy).
Je vais tenter de faire quelques posts sur la vie courante, sur le campus, sur le système des cours etc.
Au programme :
- Le choix des cours et le système scolaire en général
- L'epfl, une université qui a des moyens
- Les sorties sur lausanne
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