vendredi 12 décembre 2008

Ca y est, la Suisse fait partie de l'espace Schengen


La Confédération helvétique a enfin décidée d'intégrer l'espace Schengen, espace de libre circulation des personnes.

Qu'est ce que ça change ? Bah je n'ai plus besoin de passer par la case douane à la gare de Bâles ou sur l'autoroute.... Mais bon en fait cela ne change quasi rien. Je pense qu'ils vont mettre en place de la douane volante comme ça se fait déja en France et puis contrôler les têtes qui ne leurs reviennent pas au hazard.


Une petite publicité de l'UDC le parti d'extrème droite Suisse qui était dans le 20 minutes l'an passé et qui est un peu choquante. Je ne pense pas qu'en France cela serait autorisé. (Je présise que les Français sont des étrangés comme les autres pour l'UDC ...)

Quoi de neuf sous le soleil ? Ou plutôt sous la neige. Bah en fait, énormément de travail. La fin du semestre signifie ici : rendre encore plus de homeworks, on fait encore deux-trois quizz par-ci par là, on mets quelques partiels et on soupoudre de compte rendus de TP et autres projets.

Sinon, cela fait bientôt un mois que j'ai laissé la moto au garage en France. Le métro coute 41 CHF par mois (27 euros environ). Mais j'espère bien aller skier à la place :p. (D'ailleur, le ski en suisse sera l'objet d'un post à venir, il y avait une sortie ski la semaine passée avec l'association étudiante de l'EPFL, et j'y vais 4 jours en février avec les étudiants étrangés. Mais j'en reparlerai.)

Petites remarques en vrac :

Les Suisses sont très honnètes. L'autre jour, il y avait un porte monaie avec encore des pièces dedans mis sur un panneau de coté le long de la route pour que celui qui l'a perdu puisse le retrouver. Il est resté là bien 5 jours et toujours avec son contenu (j'ai vérifié :D).
Les Suisses aiment le cash. 1er décembre, jevais à la poste pour déposer l'argent pour payer le loyer sur le compte de la FMEL (l'association gérant les logements). Une dame devant moi a elle aussi payé quelques factures, et a payé les quelques 3000 euros en cash. Ehhh oui, il n'y a pas de chéquier en Suisse.
Autre chose, en général les personnes ont deux cartes de crédit pour leur compte courant. Une pour les retraits et une (visa ou mastercard en général) pour payer. La première est souvent gratuite.
Le compte UBS est gratuit pour les étudiants de l'EPFL. Mais bon moi j'ai mon compte au Crédit Mutuel en devises Suisses.

Au niveau de la route, les Suisses qui respectent tout (si on dépasse la limitation de vitesse de 25 km/h, c’est 260 CHF (170 euros)) bah ils ne savent pas mettre et ne mettent pas les clignotants dans les ronds points. Ils ne savent pas non plus que pour rentrer dans un rond point c'est un cédez le passage, la plupart font un stop ... et s'en foutent si vous arriver, ils passent quand même. C'est assez dangereux quand vous roulez à moto et que les Suisses vous coupent la route.
Autre chose un peu troublante, le piéton est prioritaire quand il est au niveau d'un passage piéton (même si il n'est pas engagé). Les Suisses s'arrètent donc systématiquement si il y a un piéton qui désire traverser. Cela en devient même dangereux, les voitures pillent devant les piétons qui ne regardent pas avant de s'engager.
Petite chose qui change par rapport à la France, le feu passe par l'orange avant de redevenir vert. Mais bon je ne sais toujours pas si les radars qui sont présent sur énormément de feux vous flashent si on passe à l'orange ...

Vivement les vacances, 14 semaines non stop c'est long, trop long :/.

mercredi 29 octobre 2008

L'EPFL et ses buffets.

A l'epfl, si vous n'avez pas envie de vous faire à manger, il suffit de se promener dans les différents batiments vers 19h-20h le soir....

Hier soir, il y avait un speech pour les nouveaux étudiants de master venant de l'étrangé sur quelques chiffres clés résultants d'une étude en ligne à laquelle on pouvait répondre. Cela avait lieu dans le polydome, un très beau dome en bois.
Après le speech (30 minutes d'un professeur parlant de ses recherches sur descapteurs reliés en Mesh et 10 min sur les chiffres clés), le buffet.
Mais avant de passer au buffet, notons que l'EPFL a reçu 470 millions de $ de fonds publics et 170 millions de fonds privés.

Les petits fours étaients sympa, très bien préparés, domage que je n'ai pas de photos :/, mais c'était très bien fait, de la nourriture directement dans des cuillères, des blinnies, des brochettes... et pour le dessert des éclairs et tartelettes pour le dessert.
Bon il faut le dire, il était moins bien que le précédent (il n'y avait pas de vins blanc, rouge rosé de suisse) et moins de choix au niveaux nourriture.
On a fini de manger vers 19h30, je me suis donc dirigé le ventre plein vers le parking mais en chemin ... un autre buffet. Celui là était plus simples, parts de pizza, fromages suisses, yaourt (suisses) et pommes (suisses??). Bien sur, on a du tester ce qu'il y avait de présent (en bon français). Mathieu en a profité pour faire le plein de yaourts ... moi et sofien avons été plus sage n'en avions ramené que deux chacuns.
Un peu plus loin, au fond du même couloir (qui est long) un stand avec dégustation de vin Suisse. Mais bon je roule donc je ne bois pas ;)... j'ai passé mon tour.

Bref, si vous avez faim à l'epfl, ne vous en faites pas, il y a régulièrement des apéros et des buffets, il faut simplement être au courant.

Ma semaine, la routine qui s'installe

Je commence à prendre mes repères et à avoir un fonctionnement assez prévisible.
C'est cyclique sur deux semaines.
En effet, j'essaye de retourner chez moi en France tous les deux week ends.

Lundi matin, retour de France. Je pars vers 7h d'alsace et j'arrive vers 11H à Laussanne.
Le transport en train coûte 5 euros environ de chez moi à Bâles (1h30) et 29,50 Francs (20 euros) pour aller de Bâles à Lausanne (2h). Pour les deux trajets j'ai 50% de réduction avec la carte 12-25 en france (49 euros) et la carte demi tarif en suisse (150 francs=> 100 euros). Il y a une autre réduction qui peut s'ajouter à la carte demi tarif, ce qui s'appelle la voie 7 (100 Francs supplémentaires): après 7h le soir et jusqu'au dernier, tous les transports sont gratuits. Je ne l'ai pas pris car je ne prends que rarement les transports le soir.
L'autre moyen de transport c'est la moto ou la voiture. Cela coute environ le même prix que le train, il y a 300km à faire, ça dure environ 3h.

Le lundi je commence à 13h. Je mange donc à l'appart. Le soir je travail en général sur le homework d'ITC (information theory and coding), matière que j'ai en séance d'exercice le lendemain. C'est aussi le dernier délai pour rendre l'exercice supplémentaire de DIS (distributed information system).
Le mardi c'est la pire journée. Je fais un 8h-17h. Le matin 3h de DIS avec le nouvel exercice supplémentaire et 4h d'ITC l'après midi. J'en profite pour manger à un des restaurant étudiant du campus avec Sofien et Mathieu. Le soir je finalise le homework d'ITC.
Le mercredi c'est une journée tranquile. Je n'ai que 3h de cours le matin et 1h de 16h à 17h. On va manger et je reste en général à l'epfl pour faire le DIS avec Sofien de 13h à 16h et pour rendre le homework d'ITC dont la dead-line est le jeudi midi.
Le jeudi, j'ai cryptographie et TCP-IP de 10h à 16h non stop.J'ai TP environ une semaine sur deux en TCP-IP, l'autre semaine c'est des exercices. Il faut rendre le TP avant le début du cours. Je n'ai pas le temps de mangé, même si je pourrai prendre un sandwich et le manger à la pause. En général je prends une pomme et je déjeune très bien le matin. Le soir, vers 10h, le nouveau homework d'ITC est disponible sur internet.

Le vendredi, j'ai cryptographie pendant 4h le matin. Il y a régulièrement un petit QCM en débit du cours (parfois le jeudi matin).
A midi, soit je prends le métro pour aller prendre mon train à la gare centrale, soit je rentre à moto à ma résidence pour le week end.
Si je prends le métro, j'ai mon train à 12h45, et je suis chez moi vers 17h pour un week end de repos (avec toujours les homework et révision).
Le week end ou je reste à l'appart, j'en profite pour bosser d'autres choses et pour faire un peu de ménage, de lessives etc.
Pour les lessives, il y a une buanderie dans chaque batiment (10 apparts environ par batiment donc 50 personnes environ). C'est très peu cher. 0,5 à 1,5 euros en fonction du programme de lavage.

J'ai toujours mon ordinateur avec moi, je prends les cours sur l'ordinateur, je commente directement les slides qui sont disponibles sur la page internet du laboratoire du professeur, excepté pour l'ITC qui n'a pas de slides mais un cours magistral avec tout au tableau.
L'intérêt c'est que je peux bosser mes homework partout :D. Je trouve que c'est une bonne méthode ... et vu mon écriture, au moins j'arrive à me relire.

Le fonctionnement des cours et des exams

Ce post est un peu long, il n'y a pas d'image, mais c'est pour expliquer un peu plus comment se passent les exams et comment seront notés les cours ....

Hier j'ai eu mon premier examen à l'EPFL. Le midterm exam d'Information Theory and Coding (des maths avec beaucoup de probabilités).
On est une centaine à suivre ce cours (qui est dans la catégorie obligatoire). C'est un cours réputé difficile car très théorique. En fait, le prof est un docteur de stanford, spécialisé dans ce domaine et nous en met plein la vue ...
Bref, donc premier exam pour moi, exam que je redoutais un peu ... 4h de maths très théoriques sachant que l'an passé ça a été une boucherie (moyenne de 32 points sur 100).
Quand on a découvert la salle que l'on avait, on n'était pas trop content. Pas de tables, des chaises avec des tablettes. Sur cette tablette, on peut poser les 2/3 d'une feuille A4. Donc pour avoir un sujet de 2 pages, la pages de notes que l'on avait le droit d'apporter et la copie sur laquelle on écrit, c'est vraiment pas le must. 4h là dedans ... mais bon ça peut toujours être pire.
Avant d'entrer, vous devez lire votre numéro de place sur la feuille scotché sur la porte.
Lors du partiel, le prof, ou un TA passe. Vous devez donner votre numéro d'étudiant (ou présenter la carte étudiant) et signer la feuille de présence. Vous devez répondre sur vos propres feuilles ou sur des feuilles blanches (sans carreaux) qui sont distribuées. Idem pour le brouillon.
L'examen est surveillé par l'ensemble des TA (qui doivent bien s'ennuyer) et pour ce partiel le prof était présent.

Pour l'exam lui même, cela ressemble pas mal aux exam des années précédentes. Je ne l'ai pas trouvé trop dur, sauf quelques question et un des exercices sur les 5.
Premier exam passé ... le suivant c'est demain ... 2 jours après en cryptographie :// (lui aussi va être assez dur, ces deux matières représentant quasiment la moitié de mes crédits du semestre et chaque midterm comptant pour environ 40% de la note).

Je vais essayer de décrire un peu le système de notation, système très hétérogène:

Pour chaque cours, le professeur est assité de TA (teacher assistant).
Les TA sont chargé de faire les séances d'exercices, les TP et de corriger les copies.
Le professeur est libre de choisir le système de notation pour son cours, juste un partiel final ou aussi un contrôle continu.

En général, il y a un midterm exam en milieu de course qui compte pour 40% de la note et un examen final qui compte pour 50%. Les 10% restant sont des homework, des tp (défois jusqu'à 30% pour comme en tcp/ip), voir des petites interrogation de cours comme pour le cours de cryptographie.

Après les profs font preuvent d'inventivité pour immaginer des systèmes parfois débiles histoire d'étudier en même temps le comportement des étudiants.
Je vais prendre le cas du distributed information system.
Il y a uniquement un partiel final.
Mais chaque semaine, à chaque séance d'exercice, il y a un exercice plus dur, un exercice supplémentaire qui peut être rendu.
Pour le rendre, il faut se rendre sur moodle.epfl.ch dans la section du cours, envoyer notre fichier (pdf) avant la date limite. Après la correction la semaine suivante, il faut demander aux TA de corriger notre copie, si on considère que l'on a juste. Si c'est le cas, on a 6/6. Sinon, au bout de 2 fois, on est dégagé du système.
Ces devoirs supplémentaires peuvent compter jusqu'à 40% de la note.
Comment ? En fait, il y a une grille disant que si tu es le seul à avoir réussi l'exercice, ta copie comptera pour 40% de ta matière, donc 40% avec un 6 (20/20).
Par contre, plus de personnes rendent, moins cela compte... 2 personnes 20% 3 personnes 12% ... 9 personnes 4%.
En gros, si tu bosses seul, tu maximises tes chances d'avoir un % plus important ... mais bon j'estime qu'il vaut mieu faire le travail en groupe, comprendre tous les exercices (ce qui sera très utile pour le partiel) et assurer 4% à chaque fois.
Nous en sommes au 6è exercices, j'ai eu 3 fois la bonne réponse et j'attends la note de la 4è (qui était beaucoup plus difficile) et la 5è j'ai la bonne réponse donc ça ne posera pas de problème.
Au total j'espère donc avoir déja 24% de ma note finale ... voir plus.
Je travaille chaque semaine avec Sofien, un autre étudiant français qui était déja l'an passé en erasmus, il vient de l'ESIEE Paris et fait comme moi le master informatique ici. (Sauf que lui a déja 60 crédits de l'erasmus de l'an passé, mais doit faire un semestre en plus pour faire les 15 crédits de cours chiants (obligatoires)).
Bref, on forme un bon binôme, et on arrive à résoudre sans trop de mal les problèmes tordus qui nous sont posés. Pourvu que ça dure.

Pour la note de cryptographie, la formule est encore plus tordue...
Parfois, on a des petites interrogations écrites sous forme de QCM (10 questions, si tu es là tu as au moins 1, si tu réponds bien tu as + 0,5 si tu réponds faux -0,5).
Ne sont gardé que les deux tiers meilleurs QCM.
Il y a un midterm.
Notons "moyenne contrôle continu" la moyenne entre "les meilleurs QCM" et le midterm
La note finale c'est la note maximale entre :
- la note de l'examen final
- le minimum entre :
- la note de l'examen final + 1
- la moyenne entre la note de l'examen final et la "moyenne contrôle continu"
Vous avez suivi ? Non ?... Pour résumer, si vous avez moins de 3 à l'examen final, vous n'avez pas 4 et donc pas la matière. Si vous avez entre 3 et 4, vous avez une chance. Si vous avez au dessus de 4, c'est bon :D.

Il y a beaucoup de travail personnel, pour certaines matières, des papiers (publications) à lire, pour d'autres des homework (en information theory and coding, on doit rendre un homework par semaine, un homework prenant plusieurs heures à faire (je pense que 5 heures est une bonne moyenne). Au final ces homeworks compteront pour 10% de la note .. donc même pas 1% par homework :////).
En TCP/IP, j'ai un midterm dans une dixaine de jours et les TP sont notés. Les TP sonts longs, mais assez simples. Il faut répondre sur le sujet (une vingtaine de pages en général). On est très guidé par le sujet tout le long du TP.... je trouve que c'est plus une découverte, un survol, qu'un vrai travail pratique comme l'on avait en france.
Par contre dans d'autres matières, il y a de gros projets à rendre. Je n'ai pas choisi un cours sur du peer to peer car on avait 4 semaines pour faire un logiciel type bittorent avec une librairie fournie en C++, plus chaque semaine une publication à critiquer et à rendre, plus un projet sur tout le long du cours etc.

jeudi 9 octobre 2008

Les cours à l'EPFL


Le système scolaire Suisse

En Suisse, les copies sont notés sur 6 (et non pas sur 20!). Il faut 4 pour valider la matière à l'université. Vous avez au moins 1 si vous vous présentez à l'examen, 0 sinon.


La maturité

En suisse, il n'y a pas de bac. Mais ils passent leur maturité (à 18 ans).
Maturité suisse
L’examen de Maturité Suisse est un diplôme de fin d’études secondaires qui s’obtient au bout de 13 années d’études et qui ouvre les portes de toutes les universités. Ils ont des matières scientifiques, des langues et des options, un peu comme au bac.
La grosse différence c'est que cet examen n'est pas nationnal. Il y en a des cantonal et des fédérales (en gros, chaque lycée fait le sien ou alors pour les lycées privés, ils font quelque chose de plus global).
Le niveau n'est donc pas équivalent en fonction des écoles d'origines ...


Le bachelor

Avec leur Matu, les Suisses peuvent entrer comment ils veulent dans les universités, par exemple à l'EPFL pour faire un bachelor. (à condition d'avoir fait leur service militaire qui dure plusieurs mois ... donc en gros pour les gars, ils ont un an entre l'obtention de leur matu et l'entrée à l'université). Dès l'entrée, l'étudiant choisie sa filière.
A l'EPFL c'est très vaste : physique, mathématique, informatique, biologie, sciences sociales, architecture, matériaux, mécanique etc.
Pour les Français, il faut avoir un bac (scientifique uniquement ?) avec une mention bien (14/20) pour entrer à l'EPFL. Comme pour les Suisse, le choix de la filière se fait dans les premières semaines de cours avec la possibilité de changer d'avis dans les deux premières semaines. (Un ami voulait faire de la physique, puis des matériaux et finalement a choisi architecture ...).

Le Bachelor se fait en 3 ans. Il y a énormément d'échec (+ de 50% la première année) et il y a très très peu de personnes qui réussissent à faire le bachelor en 3 ans.
Un exemple, un français en master avec moi est entré à l'EPFL après un bac Français. Il a effectué sa première année de bachelor en mécanique. Il l'a loupé et la refaite. Il est passé en deuxième année. Il a loupé sa deuxième année. Il a donc redoublé mais a subit un deuxième échec. La règle dans ce cas est simple : il est interdit de louper deux fois la même année => il a fait 4 ans pour rien !. Il est partit à genève à l'unil pour faire un bachelor en informatique et est revenu cette année.
Pour les personnes en 3è année de bachelor, la règle est simple ... partir faire son année à l'étrangé (en suède à KTH par exemple) pour passer une année cool sans trop de boulot (véridique).

Le master

Après avoir enfin obtenu le précieu bachelor de l'EPFL ou d'ailleur, vous pouvez entrer en master.
Le bon plan c'est de venir d'une autre université avec des bonnes notes pour entrer en master à l'EPFL, un master très très réputé.
Dans le master, je ne sais pas si il y a 50% de suisses. Il y a pas mal de français, 15% je pense, et beaucoup de personnes d'autres pays : bulgarie, roumanie, chine, pakistan, inde, vietnam, canada, usa, amérique du sud ...
Les masters se font en deux ans (120 crédits) sauf le master informatique qui peut se faire en 90 crédits (un an et demi) si il se fait sans spécialisation et sans mineur.

Pour un master, il faut choisir des cours parmis une liste de cours obligatoires, d'autres cours parmis une liste d'option (~70 cours disponibles pour l'informatique) et éventuellement des cours dans une des spécialisation. Il y a un projet de semestre à réaliser (12 crédits) et un projet de master (équivalent du Projet de Fin d'Etude) qui vaut 30 crédits. Il faut également faire un projet SHS qui dure un an et qui vaut 6 crédits. Je reviendrai plus tard sur ces différents projets.

Pour le master informatique, il faut 15 crédits ECTS dans les cours obligatoires.
Il faut 27 crédits dans des options, et éventuellement 30 crédits dans une spécialisation ou dans le mineur en management et entreprenariat.
(pour le master en réseau de communication, il faut avoir 120 crédits, avec quasiment les même cours qu'en informatique, mais il faut ogligatoirement faire une spé ou prendre le mineur ...)

En gros, pour faire un master vous faites votre programme à la carte. Ce n'est pas facile, car vous devez respecter une multitude de règles, faire attention aux prérequis et bien vérifier qu'aucune matière ne se chevauche.

Le PHD

Un PHD c'est un doctorat... il faut être très bon à l'EPFL pour passer un doctorat. Je ne sais pas encore beaucoup de choses là dessus car cela ne m'intéresse pas du tout. Je sais que les doctorant doivent faire 30 crédits de cours durant leur formation qui dure en général 3 ou 4 ans et qu'il ne sont pas obligé d'avoir un vrai sujet de thèse... Bref, c'est très vague pour moi.


Le choix des cours à l'EPFL

Voici la liste des cours pour le master SIN (informatique) http://ic.epfl.ch/page57856.html
Le groupe 1 c'est les cours obligatoires (15 crédits à prendre)
Le groupe 2 c'est les options
Il y a des spécialisation mais moi je m'en fiche.
Au début de l'année, on a deux semaines pour choisir les cours, aller dans les amphis et voir le cours. Mais bon chaque prof commence son cours, donc il vaut mieu faire son choix très rapidement. Pour le 3 octobre, vous devez être inscrit en ligne aux cours.

Je fais mon master en deux semestres de cours. Les cours obligatoires c'est en gros les cours que personne ne veut prendre, c'est des cours compliqués avec beaucoup de monde dans les amphis et beaucoup de travail à la maison (homework).
Je dois faire durant ces deux semestre le projet SHS. Le projet SHS (sciences humaines et sociales) c'est une matière où vous faites quelque chose qui n'a rien à voir avec votre section de master.
J'ai choisi de le faire en management et entreprenariat. Par groupe de 4 à 6 durant les deux semestre, on va devoir auditer une entreprise et faire un rapport et une présentation là dessus.
Je dois faire un projet de semestre (18h par semaine pendant un semestre pour 12 crédits). J'ai décidé de le faire durant le deuxième semestre. Ce projet porte sur un sujet et est réalisé dans un des laboratoires de l'école. Il est possible de choisir un sujet parmis ceux proposés ou de proposer son propre sujet.
Exemple de sujets réalisés par des amis l'an passé :
- Moteur de rendu de terrain en 3D
- Télécommande bluetooth avec écran couleur avec affichage de la playlist pour commander le lecteur multimédia sur l'ordinateur.

Je pense proposer mon propre sujet, mais je n'en suis pas encore là, on en reparlera plus tard.

Je dois faire 15 crédits parmis les cours obligatoires ... j'ai pris en cours :
Algorithme Distribué, Systèmes d'information distribués et Théorie de l'information et des codes, ce qui me fait les 15 crédits.
Pourquoi tous les cours obligatoires immédiatement ? Parce que théorie de l'information et des codes j'en ai déja fait un peu ... même si là c'est largement plus poussé, et parce que ça me permet de ne plus faire de cours obligatoires au second semestre...

Mon projet ensuite est simple : faire des choses intéressantes.
J'ai envie de faire du commerce et du management. Donc je vais prendre le maximum de cours dans ces domaines. Sauf que je suis limité à 12 crédits max dans des domaines non techniques...
Il y a un cours de business plan sur 3 crédits qui n'est pas considéré comme non technique.
Donc je peux prendre 15 crédits dans du management & business.
Il me reste donc à prendre 12 crédits dans les options techniques.

J'ai choisi de prendre TCP/IP avancé pour 5 crédits (car j'ai de très bonnes bases en réseau).
J'ai pris cryptographie pour 7 crédits, un peu par obligation (car à l'ESISAR on a un cours de crypto).J'ai pris aussi dans ce semestre un cours d'e-business pour 4 crédits.
Je fais donc 15 ECTS (obligatoires) + 12 ECTS (options) + 3 (projet SHS) + 4 (hors cursus) = 34 crédits ECTS.

Ce qui fait que pour le prochain semestre, je peux prendre en cours uniquement business plan, et 2 cours hors cursus en management & business. J'aurai aussi la suite du projet SHS et le projet de semestre. Cela me fera 26 crédits (si tout va bien et que j'ai réussi tous mes cours au semestre 1 !!).

Bref, si tout se passe bien, j'aurai un second semestre plus tranquil et plus intéressant...

Mon emploi du temps pour le premier semestre


Fonctionnement des cours

Un cours dure 2 heures. En fait c'est deux fois 45 minutes avec 15 minutes de pause entre les deux parties.
En général les cours sont composés d'une partie appelée "lecture", c'est à dire un cours magistral et de sessions d'exercices.
Les cours sont sous formes de slides disponibles sur internet et sont dispensés par le professeur.
Pour les exercices, le prof n'est en général pas là. Une feuille avec des exercices est distribué et il y a des TA (teacher assistant) qui passent entre les rangs quand il ya des question.
Les solutions sont disponibles la semaine suivante sur internet.


Commentaires divers en vrac

- Les cours se font tous en anglais, certains profs acceptant pour les examens que les copies soient rédigés en français ou en anglais.
- Le niveau des cours est plus élevé qu'en France. Je pense qu'il y a plusieurs raisons à ça. La première est que les personnes sont très spécialisés dans leur domaine. Donc les profs vont très rapidement très profondément dans les détails. Ensuite, je pense qu'ils attendent un travail personnel beaucoup plus important que de là ou je viens, surtout que rien ne nous encourage à travailler en groupe. Personnellement, je travail très régulièrement avec un groupe d'étudiant (Français en général) qui ont eux aussi l'habitude de faire du travail en groupe. Cela nous permet d'apprendre beaucoup plus rapidement et de finir nos homework dans les temps. (1 par semaine par matière, excepté pour certaines matières où l'on n'a pas besoin de les rendres).
- A l'EPFL il y a environ 20% de filles. Elles sont concentrés dans les filières sociales, de la bio (où elles sont majoritaires !!) et en architecture.
- Je ne pense pas que ce soit un bon système pour les sessions d'exercices, les TA étant souvent mauvais !! (c'est des doctorants ou des anciens élèves ayant très bien réussi la matière les années précédentes).

mercredi 8 octobre 2008

Longue absence du blog ... mise à jour

Je sais, je sais, ça fait un bail que je n'ai pas mis à jour le blog ...
Je n'ai pas trop d'excuse, j'ai récupéré mon pc ce week end en france (7 jours du lundi au lundi pour changer la carte mère en pologne, ordi cherché et rapporté par UPS ... enjoy).

Je vais tenter de faire quelques posts sur la vie courante, sur le campus, sur le système des cours etc.

Au programme :
- Le choix des cours et le système scolaire en général
- L'epfl, une université qui a des moyens
- Les sorties sur lausanne
- ...

mercredi 17 septembre 2008

La suisse et l'immigration

Comme je l'avais déja écrit, cette semaine est dédiée à la découverte des cours et des personnes faisant comme moi le master (ou un échange).
J'ai rencontré le premier jour un bulgare sympa : Stan, et ça fait quelques cours qu'il a en commun avec moi.
Tout ça pour en venir à l'immigration et à un comparatif entre un Suisse, un ressortissant de l'UE (de l'ouest) et les autres.

Pour un Suisse, pas de problème au niveau de l'arrivé dans le canton de Vaud, je ne sais même pas si il doit ou pas aller se signaler à la police.
Pour les autres c'est différents.
Pour les européens, normalement pas besoin de passport ni de visa, la carte d'identité suffit.
Il faut dans les 8 jours aller se déclarer à la police au sercice immigration de sa ville (pour moi Lausanne), avec plusieurs documents :
Une reconnaissance de dettes disant qu'on vous donne assez d'argent pour vivre en suisse : 2100 CHF par mois. Pour le document, il est disponible ici : http://www.lausanne.ch/DataDir/LinkedDocsObjDir/3619.pdf. Bien sûre, il faut dans les 8 jours le faire signer par le garant, dans mon cas mon père.
Il faut ensuite complété un dossier (bleu pour les ressortissants de l'UE) avec son nom son adresse etc. etc. et spécifier le type de séjour. Pour moi, étudiant donc il faut fournir le document de l'école. (mais ça c'est très bien fait à l'EPFL, l'attestation d'inscription au master est disponible online en pdf et imprimable !!!).
Bref avec tout ça joindre une photo d'identité ainsi qu'un document montrant que vous avez assez d'argent (relevé de banque, relevé d'imposition etc. etc.)

Après un délestage de 95 CHF pour moi, 150 pour Stan, on vous dit qu'on vous écrira quand votre carte sera disponible au guichet ... La carte est valabre 5 ans, enfin si vous ne changez pas de situation. Emilien a du repayer parce qu'il est passé de travailleur à étudiant.

Bon au niveau de l'organisation de l'administration suisse, je n'ai rien à en redire, vous prenez votre tiquet, vous attendez votre tour etc. etc. tout est propre etc.
Par contre dès que vous faites quelque chose on vous prend de l'argent.

Petite remarque au niveau des Suisses :
Un suisse aime son pays et il achète suisse. Un suisse est très accueillant avec les étrangés si bien sûre on ne lui manque pas de respect. Un suisse n'a en général pas peut de dire qu'il vote pour le parti nationnaliste. Les suisses sont respectueux des règles, des passages piétons, de la politesse.
Petite remarque concernant les Français :
Un français est un loustic. Beaucoup de français étudiant et vivant en suisse veulent prendre la nationnalité... pourquoi ? bah parce qu'être français ça ne veut rien dire. Et puis que les suisses virent en premier les étrangés quand il y a un problème dans l'entreprise.
(Pour devenir suisse, il faut vivre 12 ans dans le pays (chaque année sous les 20 ans comptent double).)

Petite remarque sur les franco-suisses.
Les pauvres ils se font chambrer en france parce qu'ils sont suisses et en suisse parce qu'ils sont étrangés ^^...

lundi 15 septembre 2008

Mon premier jour de cours et mes déboires ...

Hier, dimanche j'avais rendez-vous avec la responsable de la section pour présenter mon choix de cours.
Tout s'est très bien passé, je vais juste avoir un premier semestre très très très chargé avec 36 crédits ECTS (normalement 30).
Je vais donc devoir bosser :/...
Bref, juste après ce rendez-vous en tête à tête, mon gentil PC de marque HP a rendu l'âme sans signe précurseur. Seulement un shutdown innopiné et depuis, plus aucun signe de vie.
Comme il faut se connecter avec un cable RJ45 dans ma résidence pour avoir Internet, je n'ai plus vraiment de moyen de communication.
Heuresement il y a des moyens à l'EPFL, surtout dans les batiments de la section informatique (les photos sont prises, j'attend d'avoir un pc pour les rajouter :p). Dans la petite salle ou je me trouve, d'un coté 42 ordi avec écran plat 21" et de l'autre tout autant. (c'est une des salles, il y en a d'autres, pas mal d'autres ...).
Je remmercie Emilien qui m'a prêté son pc hier soir pour que je puisse vérifier la date de fin de la garantie de mon portable. J'ai eu de la chance, c'est jusqu'au 20 septembre, donc dans 6 jours ! (sur trois ans de garantie)...
Par contre rien à redire avec le service pro de chez HP. Ils m'ont appelé dans la matiné, une ou deux questions sur les symptomes et l'ingénieur me propose un enlèvement par coursier UPS (en france bien sur). Il se fera lundi. Au passage je vais récupérer ma vieille brouette (p3 450 mhz) pour me dépanner le temps de la réparation.

Ma première journée de cours.
En fait le lundi ça peut être la journée la plus cool de ma semaine.
J'ai un ou deux cours l'après midi (2 à 5h de cours) en fonction de mon choix. (si je ne prends pas le deuxième cours le lundi aprem, je prends celui du mardi matin).
Au programme de ma journée : théorie de l'information et des codes suivi par de l'algrithmique distribué. Le tout en anglais avec un indien pour le premier courset un américain au deuxième. Américain qui n'arrétait pas de sautiller dans tout l'amphi (qui n'a rien à voir avec les petits amphi de l'esisar).
Cette semaine est réservée au test des cours. Ehhhh oui, en Suisse vous avez le droit d'aimer ou de ne pas aimer vos profs. Ceci permettant de mieux faire son emploie du temps.
Bon chacun des profs commence son cours, donc si tu n'es pas là au premier, c'est ton problème.

Pour ma part, je me laisse encore le choix entre deux cours :
Distributed algorithms le lundi aprem
Distributed information systems le mardi matin
Les deux valent la même chose.
Je ferai un article plus tard sur le système de choix des cours en Suisse, il faut être ingé pour tout comprendre du premier coup !

Les photos arriveront plus tard ;)

samedi 13 septembre 2008

Mes colocataires

Nous sommes quatre dans l'appartement.
J'ai rencontré la dernière personne jeudi, j'étais de passage pour récupérer quelques affaires propres et prendre ma moto.
Nous sommes donc au complet :D dans une vrai auberge espagnole.
Il y a deux garçons, Jakov et moi et deux filles, Catherine et Anna.
Jokib vient de Macédoine. Il parle très bien anglais (a vécu et étudié aux USA), un peu moins bien le français. Il vient de Stanford où il fait une thèse en informatique sur des problèmes de transmission vidéo en temps réel. Il est venu à l'EPFL pour collaborer avec des chercheurs travaillants sur le même domaine que lui. (il est donc post doctorat... prof assistant ??)
Catherine est Canadienne, de Toronto. Elle parle donc l'anglais mais aussi parfaitement français (sa mère vient du Quebec). Elle finit ses études dans le sport (elle joue beaucoup au foot) en cherchant un job (UEFA ??).
Anna est Espagnole de Barcelone. Elle est venue ici après son bachelor en architecture pour faire le master.

Catherine et Jakov

Anna et Catherine


Nous parlons en général en anglais dans la colocation. Tant mieux, avec mon accent Français à couper au couteau et mes problèmes en grammaire, je vais pouvoir m'améliorer :p.

La semaine d'intégration

Les nouveaux arrivants à l'epfl, qu'ils soient en bachelor, en master, en exchange etc. ont la possibilité de faire la semaine d'intégration organisé par l'association étudiante de l'EPFL : l'Agepoly.
La semaine coûte 200 CHF (environ 130 euros). On vous demande d'apporter des affaires de rechanges (dont des chaussures), un sac de couchage et de la bonne humeur :p.
La semaine a commencée le mardi à 13h30.
Je ne vais pas raconter en détail tout ce qui s'y fait, pour ne pas gacher le plaisir aux futurs participants. Bon ok alors j'en dis un peu plus.
Cela ne ressemble pas vraiment à une intégration française. Elle est faite par (en grosse majorité) des étudiants en deuxième année de bachelor. L'ambiance n'est pas vraiment : les anciens c'est nos maitres à tous, ils fait leurs obéir, mais plutot une grosse bande de pote qui s'amuse.
Après une visite de certaines parties de l'école (bibliothèque, centre de langues), nous sommes partis en bus direction Gruyère. On nous a fait croire qu'on allait visiter le musée mais en fait non, on s'est retrouvé dans un immense chalet dans les Alpes...
Le chalet (sisi il est en bois)

Au programme de la journée, des jeux pour se connaitre, un apéro avec plein de sortes de fromages suisses, et une soirée avec un peu d'alcool ...
Entre autre, de la bière Suisse en pression :
Bon je ne suis pas très fan de la bière blanche Edelweiss en pression, elle a un gout bizarre (de fleurs ?)
Mais pour ceux qui n'aiment pas la bière, toutes sortes de cocktails étaient présents... ehhh oui, ils n'ont pas signé la charte sur l'alcool de l'Esisar :p.
Bon, dès qu'on vois l'EPFL, le batiment de l'Agepoly ... on comprend qu'il y a de l'argent, beaucoup d'argent.
Après quelques heures de sommeil (se comptant sur les doigts d'une main) et un réveil aux casseroles, nous avons fait une course d'orientation et du cannioning.
C'était vraiment très sympa. On a eu du soleil, ce qui nous permettait de nous réchauffer un peu, dans cette eau à 8°C. En fait ça allait très bien, on avait des combinaisons (6mm ??) en semi étanche.
Comme tous les soirs, le mercredi soir c'était une petite soirée, dodo, peu de sommeil, réveils aux casseroles (bon on avait baricadé la porte avec une armoire, donc ça allait. Je passe sur les détails.
Le jeudi a été dédié à des jeux dans l'EPFL. C'était bien parce que vu la taille du campus, avant j'étais vraiment paumé.
Le soir, on a dormi au Hilton ... sous l'EPFL ...

En fait, c'était un des dortoir du bunker de l'école. Hé oui, comme dans toutes les maisons suisses, il y a un abris anti-atomique.



L'entrée du bunker
Une des portes blindées

Un des deux dortoirs où l'on avait accès

Le soir, comme chaque soir, une petite fête mais cette fois-ci dans le chalet servant de salle municipale à la ville de Lausanne, petit chalet dans les bois, à quelques kilomètres des habitations. Bon, quand j'ai vu qu'on était 80 dans les 2 dortoirs dans le bunker, avec certains trop alcoolisés, j'ai préféré rentrer à moto chez moi et avoir enfin 8h de sommeils. (j'avais prévu le coup en ne buvant presque pas.)
Le vendredi c'était la prérentrée, ou plutôt, la journée d'accueil.
Au programme, discours des officiels, présentation des différentes associations et accueil par sa section.
Pour la petite histoire, je rejoins Emilien, et on se promène. D'un coup il se retourne et me dit, la fille en violet, je l'ai déja vu quelque part sur Valence ....
Quelques heures plus tard, devant la porte ou allait se dérouler l'accueil de la section d'Emilien, à nouveau cette demoiselle.
D'un coup, éclair de génie : THALES. Emilien avait bossé chez eux il y a deux ans pour le stage technicien et l'avait croisé le premier jour.
Emilien n'osant pas trop, je vais la voir et lui demande si elle vient de Valence. Son visage a changé d'un coup, elle était très étonnée. En fait elle habite vraiment Valence, mais fait ses études à Lyon au CPE. Elle a l'air très gentille, on verra plus tard pour aller boire un verre tous ensemble. Morale de l'histoire : le monde est petit.
(J'ai une autre histoire dans le genre, mais il faut que je vérifie quelque chose avant de la raconter....).
Bon le soir, des jeux dans l'epfl et un repas. Etant un peu malade, très fatigué et ayant appris que je devais aller voir la responsable de filière dimanche avec mon plan d'étude (ou au moins une ébauche), j'ai décidé de rentrer.
J'y suis retourné pour le repas, mais au vu de la queue, j'ai sauté sur ma moto et je suis allé mangé un bon vieux chili corn carne. J'avais la flemme de resortir pour aller avec les autres en boite.
Aujourd'hui il pleut :/. Au programme, un rally dans Lausanne. J'ai laissé tombé mon équipe (shame on me) et j'ai préféré rester chez moi, bosser mon plan d'étude et faire quelques courses pour le week end. Mais bon je pense aller à la fête de ce soir qui va être énorme.

Mon point de vue sur cette semaine, c'est qu'elle est chère à première vue, mais qu'au vu des activités, ça vaut le coup.
Au niveau humain, j'ai rencontré plein de gens supers. J'ai pu rencontrer des jeunes français ou suisses entrant en bachelor, étant en master info et même des personnes venant de finir leur master.
Je vais pouvoir leur demander des conseils sur le choix des cours ;).


lundi 8 septembre 2008

Mon premier jour en Suisse

Lundi 8 septembre, le jour du départ.
Du stress ? Non même pas, juste triste que les vacances se finissent avec tout ce qui va avec...

Bref, départ vers 13h30 avec la moto.
Au programme un peu moins de 3h de route : 1h avant d'arriver à Bâle, 1h jusqu'à Bern et 1h jusqu'à Lausanne.

D'après google map : 269 km – environ 2 heures 47 minutes

Premier arrêt obligatoire avec la moto, la frontière Suisse. A cet endroit, rien de spécial, quelques douaniers et surtout deux madames vignettes. Je passe donc chez eux pour leur demander si ils ne pourraient pas m'en offrir une, réponse : dreiunddreißig Euro... Hein ??? 33 euros, il s'en met en poche ou j'ai mal compris ??? Bref je m'en fou, je payes en Francs Suisse les 40 CHF (25 euros) que coutent la vignette !!!
Deuxième arrêt, à 50 km de Lausanne pour faire le plein. Ahhh bonne nouvelle, en suisse, l'essence c'est comme le tabac, c'est un peu moins cher qu'en France (C'est bien les seules choses d'ailleur). 9.5 Litres plus loin à 2 CHF le littre de sans plomb 98 sur l'autoroute (1.254 euros).

Arrivé sur Lausanne sans problème, j'ai fais très attention à ma vitesse parce qu'en Suisse c'est des vicieux, il y a énormément de tunnels limités à 100 km/h, l'autoroute à 120 et des radars automatiques invisibles partout !!!

Arrivé à l'appart, personne ... je suis un peu déçu mais 10 min plus tard, ma coloc rentre de deux semaines de vacances en Irlande. Catherine est canadienne (de Toronto) ayant étudié au lycée Français, parle très bien le Français (sa mère est du Quebec). Elle fait une sorte de thèse à l'EPFL dans le sport et le social. Je lui demanderai plus d'infos un peu plus tard.
Je lui demande de m'expliquer les règles de la maison. Elle m'explique que chaqu'un a son placard pour la nourriture, son étage dans le frigo et des parties communes. Que l'une des douche était réservée aux deux filles présentes et l'autre aux gars. Mais bon maintenant il n'y aura plus qu'une seule fille, donc on fera autrement. Je lui pose plein de question sur le métro, sur le ski et je reçoit encore plus d'infos que je n'en voulais. Elle est vraiment très sympa et me donne toutes les petites astuces.

Une heure plus tard arrive Jakov. Un type lui aussi très sympa, en thèse en informatique à l'université de Stanford aux USA sur des problèmes de straming vidéo. Il est à l'EPFL pour travailler en collaboration avec des chercheurs sur place. Il vient de macédoine et parle très très bien anglais, comprend le français mais ne le parle pas trop bien. Donc en gros, on parle souvent en anglais (chic chic chic, je vais pouvoir m'améliorer).

Le soir, j'ai préparé un repas pour nous trois (on ne sait pas quand le 4è emménagera), des fajitas histoire de discuter de tout et de rien lors du repas. Les prochains repas seront moins communs, chacun ayant ses propres horaires.

Il est 9h20 et je vais me dépêcher, j'ai plein de choses à faire ce matin :
- passer à la poste pour payer le loyer
- passer à la police (authorités d'immigration) pour les prévenir de ma présence ici
- passer à l'EPFL pour récupérer des papiers

Et à 13h30, début de la semaine d'intégration !!!

vendredi 5 septembre 2008

Mon appartement et mon immatriculation à l'EPFL

Le 2 septembre, je suis allé me faire immatriculer à l'EPFL à 11h , c'est à dire donner les justificatifs originaux prouvant l'obtention de mon diplôme ou de mon année avant l'entrée à l'EPFL (j'ai mis le bachelor de l'année d'avant et le bulletin de cette année) et de fournir une adresse en suisse.

L'école est très bien organisée. Le tout prend 5 min (+ 5-10 min de queue). On vous remet alors votre carte étudiant qui sert aussi pour payer dans les différents restaurants et cafet du campus.


A 14h, je suis allé récupérer les clés de mon appart (44 (3033) route de chavannes à lausanne). Le 3033 étant mon numéro de chambre.
Après les explications du concierge (un vrai Suisse, il explique lentement puis explique pourquoi il vous l'explique et vous demande si vous avez commprissss, le tout en suisse euh français), j'ai fais l'état des lieux, (appart bien mais un peu sale quand même ... normal on vit dedan !) et déposé mes affaires.
Je suis avec 3 personnes, 2 garçons et une fille. Catherine, Jakov et ???. Les deux premiers étaient visiblement là l'an passé (au vue des mots en anglais sur leurs portes respectives). Je ne les ai pas encore vu.


J'y retourne lundi à moto (ça coute moins cher en stationnement ... vu qu'il n'y en a pas à la résidence et que c'est payant au semestre à l'EPFL).

La suisse, l'argent, les bourses et le prix de la vie

L'argent est un problème en Suisse. Le niveau de vie n'est aps le même qu'en France. La nourriture est plus chère (30% ? Ce n'est pas pour rien que certains Suisses viennent en france pour vivre ou faire les courses.).
Il ne faut pas non plus oublier que l'euro n'est pas la monaie suisse. C'est le franc suisse ou CHF (1 franc suisse = 0,632257747 euros). Le plus simple afin d'éviter au maximum les frais de changes et les frais fixes, c'est d'ouvrir un compte en banque.
Pour cela, deux possibilités. Ouvrir un compte en suisse (gratuit, la CB coute 40 CHF par an) soit à la poste ou ailleur) soit d'ouvrir un compte en france en devise suisse.
J'ai opté pour la deuxième possibilité car je suis au crédit mutuel ... et que les frontaliers alsaciens le font régulièrement. (ils disent être moins cher que les banques suisses).
Avec ce compte, j'ai une carte bancaire (qui m'a couté 20 ou 25 CHF l'année je crois). Pour la différencier de ma master card en euros, j'ai pris une Visa, ce qui n'est pas forcément une bonne chose, la Coop par exemple refusant ce type de cartes.
Au niveau du change, j'ai négocié avec ma banque. Ils ne prennent pas de fixe lors d'un virement de mon compte en euro sur mon compte en devise. Il ne se font de l'argent (que très peu) sur le taux de change). Ensuite, plus aucun frais, je peux payer ou retirer de l'argent en suisse comme bon me semble. Les seuls frais viennent des virements entre mon comtpe en devise et un comtpe en suisse (11 euros environ par virement). Je vais donc payer les différentes choses à la poste en apportant du cash ;).


Malgré le coût de la vie plus importante, un étudiant qui part à le droit à des aides. Certains arrivent même à gagner de l'argent au final.
Je vais faire un récapitulatif des bourses auxquelles un étudiant comme moi a le droit et les différents coûts en essayant d'oublier le moins de choses possibles.

Bourse de la région Rhône-Alpes (bourse explora-sup) : 95 euros par semaines, 35 semaines de bourses max.
Cette bourse est donnée par la région, le dossier est à faire au sein de l'école de départ.
Personnellement j'ai eu 14 semaines de bourses plus une somme fixe comme je suis boursier (530 euros).


Bourse de l'enseignement supérieur crous de Grenoble: 250 euros par mois à partir de l'échelon 0 pour les études à l'étranger (donc en plus des bourses attribué en fonction de l'échelon).
L'école de départ doit normalement faire les papiers ... affaire à suivre

Bourse d'escellence (suisse) : c'est une bourse d'un montant montant mensuel maximum est de 1600.- pour les 10 mois de l'année académique !!!!!
Il y en a une vingtaine par année. Il faut remplir un dossier en indiquant le revenu global.
Les suisses et les étudiants des pays en vois de développement sont prioritaires.
J'ai reçu une réponse défavorable en même temps que l'acceptation au master.

Bourse Erasmus : Bourse donnée par la france pour les universités européennes et par la suisse pour l'epfl (la suisse ne faisant pas partie de l'europe).
Je ne connais pas le montant de la bourse. Je vais me renseigner auprès d'Emilien qui normalement y a droit.
Moi je n'y suis pas éligible car je ne suis pas considéré comme étudiant en échange, mais comme un étudiant normal en cursus master.
Comme je n'ai pas cette bourse, je dois aussi m'acquitter de la taxe de séjour.


Au total, j'ai donc la bourse explora sup pour 14 semaines et la bourse de l'enseignement supérieur ... c'est tout mais c'est déja pas mal !

Prix de l'appartement (Bourdonette Suisse) : 360 euros environ. Les charges sont comprises ainsi que l'accès Internet. Le paiement s'effectue soit par dépot sur leur compte en banque à partir d'un bureau de poste (il y en a un juste en face de la résidence), soit par virement automatique mais ça engendre des frais.

Prix du semestre à l'EPFL : 633 CHF (soit pour l'année, à peu près la même chose que pour l'INP)

Vignette pour l'autoroute suisse (valabre jusqu'à fin janvier) : 40 CHF

Je mettrai ce post à jour avec les prix des transports, de la vignette pour stationner (eh oui en suisse on paye !!) etc.

mardi 12 août 2008

Les réponses

Première réponse, l'EPFL talonnée par KTH
Le 13 mai matin, je reçoit un email de l'EPFL m'informant que mon dossier à été accepté et que j'ai ma pace dans le master informatique. J'envoie dans la foulé un email à KTH pour annuler mon inscription.
Le 13 mai après midi, Email de KTH me confirmant la réservation de la chambre avec l'adresse, le numéro, l'étage etc.
Je répond à cet email en demandant l'annulation de cette réservation du fait de la réponse favorable de l'EPFL.
Le 15 mai, confirmation de l'acceptation de l'échange à KTH.
Deux semaines plus tard, je reçoit par lettre un dossier contenant une lettre d'acceptation ainsi que le guide pour les étudiants étrangés (disponible en pdf), une lettre pour la section informatique donnant quelques détails supplémentaires.


Le campus de l'EPFL au bord du lac Léman


Pour la chambre en Suisse, Emilien a appelé pour avoir des informations début juillet. La dame lui a indiqué qu'il aurait une chambre à Ochette.
J'ai tenté d'appeler dans la semaine suivante. J'ai mis 3 jours à joindre la personne qui s'occupe de mon dossier (très très très chargée en boulot pour loger tous les nouveaux). Et malheureusement plus de place à ochette. (mon dossier ayant été validé quelques secondes avant ou après celui d'Emilien :/) Mais bon j'ai une chamlbre à Bourdonette.... OUF j'ai un toit.

Quelques photos d'une chambre à bourdonnette :
La chambre :
The view from my window
My room
Les parties communes :
Apartment

Le logement

Compléter les dossier d'inscription aux Universités c'est bien beau ... mais il faut penser aussi au logement.
Là encore, pour la Suède, c'est simple, il n'y a rien à faire. C'est KTH qui s'occupe de tout. Dans la demande d'échange, il y a simplement à mettre à partir de quand on veut l'appartement.
En général vers le 15 aout, les cours commençant le 28.

Pour la Suisse, il faut se débrouiller.
J'ai beau être frontalier, la Suisse romande, je la connait très peu. Lausanne je n'y ai jamais été.
J'ai pu avoir des informations de la part d'un ancien élève Yann L. qui a fait un échange là bas il y a maintenant 1 an et demi.
Pour avoir un appartement pas trop cher, il faut faire un dossier à la fmel. Dans ce dossier deux voeux. Pour chaque voeux, plusieurs choix possibles :
- la résidence
- la collocation à 4 ou 5 personnes ou le studio

Je ne pars pas seul en suisse, Emilien part lui aussi mais en échange (pour 6 mois). On a donc décidé de faire le dossier en même temps, avec les même voeux (ochette et bourdonette) pour "tomber ensemble" en collocation.

Résidence Etudiante FMEL Ochette


Résidence étudiante FMEL Bourdonnette

On a fait notre dossier sur le site web le 17 janvier et validé le dossier tous les deux mois pour qu'il reste valide. Il faut s'y prendre tot, premier arrivé premier servit... et il n'y en a pas pour tout le monde.

Les dossiers pour partir

Pour partir, il faut réaliser un dossier compter pour début janvier.
Dans ce dossier (de mémoire) sont présents :
Une lettre de motivation, un CV, une feuille avec la liste de nos voeux et la durée du séjour.
Cela sert au jury qui dit si oui où non vous avez le droit de partir, mais aussi pour la bourse explora Sup, bourse de la région Rhône-Alpes pour la mobilité.

Une fois votre dossier accepté et l'autorisation de partir acquise, vous pouvez alors commencer vos dossier pour les universités.

Moi personnellement j'en ai fais 2, une pour chaque voeux.

Pour la France à faire signer par le responsable de section et par le directeur des relations internationales, un dossier avec entre autre le choix des cours.

Pour KTH, rien de plus simple, un formulaire en ligne sur le site de l'Université, un PDF généré à imprimer et signer, une photo et c'est fini.
La scolarité s'est chargée de le faire parvenir avec ceux de mes collègues. (6-7 dossiers au total il me semble pour la suède).


Pour la Suisse, c'est là que ça se gâte.
J'ai contacté la responsable des masters pour avoir des informations. Elle m'a dit que personne n'avait pour l'instant réalisé un master chez eux en n'ayant pas fini leur formation dans leur école d'origine. Je serais donc un étudiant comme un autre en suisse, le tout pour au minimum 3 semestres, deux de cours et un de projet de master (l'équivalent du projet de fin d'étude Français).
J'en ai parlé avec le responsable de filière, le directeur des études et le directeur des relations internationales, ils ont accepté mon départ en suisse, la réalisation de 2 semestres de cours (de 30 crédits chacun) et du PFE en suisse, le tout me permettant de valider mon semestre de cours à l'INP et mon PFE si je soutiens aussi en France.
On a mis tout ça par écrit pour s'en rappeler dans quelques temps ... et pour que je ne sois pas considéré comme redoublant l'année prochaine.

Pour l'EPFL, l'INP étant membre du réseau Cluster, normalement je suis prioritaire pour le master correspondant à ma filière d'origine, soit l'informatique :D
J'ai donc fais le dossier pour le master, ajouté un CV et une lettre de motivation, fais un virement de 35 CHF et joint une demande de bourse au mérite, la copie de mes bulletins, de mon diplôme du TOEIC et du bachelor.
Avec ce dossier, j'ai du faire rédiger 3 lettres de recommendation. Mon responsable de section ainsi que deux vices-présidents de l'INP m'ont fait le plaisir d'accepter.
Comme je ne savais pas trop ce qu'il falait pour mon cas un peu spécial, j'ai quand même mis le dossier EPFL pour les étudiants étrangés en échange en spécifiant que je voulais le master.
J'ai envoyé le tout pour la deuxième session de jury (ce n'était pas prêt pour le 15 janvier).
Le 15 février, ouverture du deuxième jury (cloture le 15 avril résultat mi mai) j'ai envoyé mon dossier complet par voie postale.

Tout ça m'a prit près de 6 semaines, le temps de courir à droite à gauche, de me renseigner etc.

Je vous rassure, pour un simple échange à l'EPFL, le dossier d'échange suffit ... pas besoin du reste ! Par contre, pour la chambre, il faut là aussi se débrouiller avec la FMEL.

Introduction

Premier message pour moi sur mon premier blog.
Pourquoi un blog, non pas pour faire comme tout le monde ou pour exhiber ma vie. Je le fais pour les personnes qui ont l'intention de faire une partie de leur formation à l'étrangé et pour donner des nouvelles à mes amis partis ça et là, en Suède, en Russie etc. Eh oui, j'aime savoir ce que devient mon binôme Johan parti à Tomsk avec un autre pote Yann...
Ne cherchez donc pas dans ce blog mon agenda au jour le jour, mais plutôt les moments forts de cette aventure.

Pour commencer, je vais tenter de me présenter rapidement.
Je m'appelle Emeric, originaire d'Alsace, je suis étudiant dans une école d'ingénieur, l'ESISAR, seule école du groupe Grenoble INP délocalisée à Valence dans la Drôme (sous Lyon). J'ai réalisé 2 années de prépa intégré puis 2 années du cursus ingénieur pour me spécialiser en Informatique et Réseaux avant d'avoir à faire un choix crucial pour ma dernière année d'étude : partir ou ne pas partir ...

Bien sûre, la réponse est contenue dans le titre de ce blog. L'idée de partir de Valence ne me faisait pas peur, au contraire, moi qui ne vient pas de cette région et qui aime bouger... 4 ans au même endroit c'est long !
En fait le véritable choix a été où partir.

Toutes les destinations ou presque sont envisageable. Le monde entier excepté l'Afrique, seul continent n'ayant pas d'accord avec le groupe Grenoble INP. Eh oui, l'ESISAR a beau être toute petite, le fait d'appartenir à un grand groupe à quand même du bon.
Un petit résumé des possibilités s'impose.


Bien sûre, il y a toutes les destinations Erasmus (Espagne, Allemagne, Suède, Angleterre etc. etc.) mais l'appartenance au réseau Cluster favorise énormément les départs.
Le consortium réunit les universités suivantes :
* UPC Universitat Politecnica de Catalunya, Barcelona (Espagne)
* TUD Technische Universität Darmstadt (Allemagne)
* TUE Technische Universiteit Eindhoven (Pays Bas)
* INPG Institut National Polytechnique de Grenoble (France)
* TKK Helsinki University of Technology (Finlande)
* UKa Universität Fredericiana Karlsruhe (TH, Allemagne))
* EPFL Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse)
* IST Instituto Superior Tecnico, Lisbonne (Portugal)
* Imperial College London (Royaume Uni)
* UCL Université catholique de Louvain (Belgique)
* KTH Kungliga Tekniska högskolan, Stockholm (Suède)
* PoliTo Politecnico di Torino (Italie)

Et les 4 universités "membres associés" :


* Tomsk Polytechnic University (Russie)
* Tsinghua University, Beijing (Chine)
* Ecole Polytechnique de Montréal (Canada)
* Georgia Institute of Technology (USA)


Il est bien sûre aussi possible de partir aux USA avec l'exemple d'Alexis l'an passé.

Pour partir, les contraintes principales sont : l'accord de l'université de départ (l'Esisar), un bon niveau scolaire et en anglais (au moins 750 au TOEIC voir le TOEFL pour les USA, le Canada US, l'Australie et l'imperial college à Londres) et de la motivation ... car le chemin est long.

Personnellement, j'apprécie beaucoup le Canada et les pays anglophones. J'ai donc regardé les modalités pour partir dans ces destinations.(Non, l'Alsace n'est pas Allemande, je n'irais pas en Allemagne !!!). La Suède me plaisait aussi beaucoup, les récits des amis y ayant été les années précédentes étant très persuasifs.
L'imperial College London me plaisait beaucoup. Il y a très peu de places pour des étudiants comme moi et la nécessité de passer le TOEFL m'a découragé.
La Suède avec KTH propose des cours à la carte, s'occupe pour trouver le logement etc.
C'était (presque) décidé, j'allais demander la Suède.
Mais une semaine avant de rendre le dossier m'est apparue une ligne que je n'avais même pas remarqué tant ce pays m'étant (je le pensais à ce moment là) familier ; La suisse et l'école polytechnique fédérale de Lausanne.
J'avais donc deux voeux, KTH Stockholm et EPFL Lausanne.

Vient alors une nouvelle question :
Faire un échange de 6 mois, choisir ses cours à la carte et être en mode touriste ou faire un deuxième diplôme en parralèle avec le diplôme d'ingénieur Français, suivre un cursus et rester plus longtemps.
Les deux universités me le proposaient, un ancien élève de l'Esisar ayant réussi l'exploit de faire le diplôme de KTH (diplôme en Suédois) en 1 an en prenant des cours accélérés de langues.
Je ne suis pas trop doué en langues étrangères, alors parler courrament le suédois :/.
Donc le choix se résumait à :
KTH en échange ou EPFL en échange ou EPFL en master.
L'EPFL est très bien réputée au niveau mondial (bien mieux que l'INP, que les INSA, Mines etc.)... et quand on voit qu'en France la réputation de l'université compte énormément pour trouver un job ou pour continuer, cela compte.

Eh oui, on ne le dit pas, mais chez Sagem par exemple, un étudiant de l'INSA Lyon aura en premier salaire 200-300 euros en plus par mois sur sa feuille de salaire par rapport à un petit Esisarien, juste du fait de la réputation de l'école ...

Bref c'était décidé,

Voeux 1 :
EPFL Master informatique




Voeux 2 : KTH en échange Erasmus
Bien sûre, dans les deux Universités, les cours sont en Anglais.